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Costa Favolosa : La croisière s’amuse de nouveau

Loin du drame du Costa Concordia en janvier dernier, l’heure est à la fête à bord du Favolosa, fleuron de la flotte Costa Croisières inauguré en juillet 2011, qui longe jusqu’au 14 avril les côtes d’Oman et des Emirats arabes.

Les deux coups de sirène ont annoncé le départ du navire il y a déjà quelques minutes. Le bateau s’éloigne majestueusement de la côte de Khasab, petite ville portuaire du Sultanat d’Oman, blottie au milieu des montagnes de Musandam. Les 2 581 passagers ont regagné leurs cabines, boivent un verre dans l’un des bars, se détendent dans les salons, se relaxent dans le Spa ou profitent des dernières lueurs du soleil sur les pontons. Plus de 900 membres d’équipage sont à leur petit soin depuis le départ de Dubaï, trois jours plus tôt. L’organisation est bien rodée, malgré un personnel venu des quatre coins du monde. « Il faut avant tout créer un esprit d’équipe », confie Umberto Iacomino, restaurant manager, à la tête des 234 serveurs des cinq restaurants du navire.

Pour les passagers, comme pour l’équipage, la page du Concordia semble bien tournée. « On n’a pas pu s’empêcher de penser à l’accident lors de l’exercice d’évacuation, organisé juste avant le départ de Dubaï », reconnaissent Danièle et Serge, la cinquantaine, qui devait embarquer pour une croisière d’une semaine à bord du Concordia. « Mais, on a vite oublié », pour profiter d’une ambiance jugée « très sympa et professionnelle ». Le couple originaire de Bruges pouvait se faire rembourser son voyage annulé, ou choisir parmi quatre croisières de remplacement : ils ont opté « sans regret » pour cette dernière solution.

DES RÈGLES DE SÉCURITÉ « BIEN RODÉES »

Une assurance partagée par tous les clients interrogés sur place, qui mettent l’accident du Concordia en janvier, suivi de l’incendie de l’Allegra le 27 février, sur le compte de « la fatalité » et de « l’erreur humaine ». « Ma femme a d’abord voulu annuler notre réservation », reconnaît Michel (Lille) qui avait réservé sa croisière en novembre dernier. « Puis elle s’est rangée à mon avis : nous ne risquons pas plus dans une croisière que dans n’importe quel autre voyage en avion ou autre ». Un avis défendu par le commandant italien du Costa Favolosa, Alfredo Romeo, pour qui « le bateau est sans doute l’un des moyens les plus sûr de voyager ». Il rappelle les lois internationales strictes qui régissent le transport maritime, renforcé par l’expérience de Costa. « Le bateau est vérifié dans chaque port où nous accostons », en particulier l’équipement de sauvetage. « L’accident du Concordia ne révolutionnera pas les règles de sécurité, mais aidera sans doute à les améliorer encore un peu plus ». L’exercice d’évacuation est ainsi effectué désormais juste avant le départ, et plus dans la limite des 24 heures qu’impose la réglementation.

Pour Julien Lalonde, chargé des relations clients avec les 185 Français à bord, la formation suivie par les membres d’équipage avant tout contrat, et les exercices réalisés au cours de chaque croisière « donnent une totale confiance ». Le bateau poursuit sa route avec sérénité dans la nuit étoilée de la mer d’Oman.

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