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Corsairfly à l’abordage de l’océan Indien

Alors que les destinations de la compagnie, filiale du groupe TUI, sont en forte reprise, celle-ci reprend son développement dans l’océan Indien, notamment vers Madagascar et Mayotte.

Corsairfly se remet en ordre de bataille. Alors que la compagnie du groupe TUI avait durement subi l’impact du chikungunya vers la Réunion en 2006, elle affiche pour l’été, sur l’ensemble de ses lignes, des prises de commande en hausse de 25 % par rapport à la même période l’année dernière. Vers les Antilles, Corsairfly relève le gant de la forte compétition imposée par Air Caraïbes. Au premier trimestre, les réservations sur les douze prochains mois sont en hausse de 7 % comparé à 2006, précise Christophe Leloup, directeur commercial de Corsairfly. Pour booster un peu plus le trafic communautaire, la compagnie a fait passer sa franchise bagages de 25 à 40 kilos et elle proposera dès le 1er mai l’enregistrement continu au départ des Antilles. Il sera ainsi possible d’enregistrer ses bagages le matin pour un départ programmé dans la soirée.

Casser le monopole d’Air Austral

La reprise est également sensible dans l’océan Indien et notamment vers la Réunion, où nous avons retrouvé des niveaux d’activité supérieurs à ceux de 2005, explique Christophe Leloup. Fort d’un taux de remplissage de 90 % sur l’axe Paris-Maurice, nous nous développons vers Madagascar et nous ouvrons Mayotte pour casser le monopole d’Air Austral. Et pour faire baisser les prix, car un aller-retour en haute saison au départ de la capitale française peut atteindre 2 000 E ! Nous espérons d’abord toucher le trafic affinitaire, mais des tour-opérateurs spécialistes de la plongée tels Fun & Fly et Ultramarina ont déjà pris contact avec nous, se félicite enfin Christophe Leloup.

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