Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Clubs : TUI France veut retrouver ses parts de marché

Distribution, clubs, applications mobiles : TUI France ambitionne de retrouver la place qui était la sienne sur le marché dès cet été.

Comme toute l’industrie, TUI France espère que 2022 sera l’année d’un « quasi retour à la normalité », explique Christophe Fuss, son directeur général adjoint. « TUI France est désormais prêt », complète Dirk Van Holsbeke, le directeur général du voyagiste. Prêt à retrouver sa place prépondérante sur le marché français, objectif assumé du tour-opérateur. « Avant le coronavirus, nous avions entre 35 et 40% de parts de marché sur le segment des clubs. Nous voulons retrouver ces positions, demeurer leader dans les destinations où nous le sommes, et gagner de nouvelles parts de marché là où nous ne le sommes pas », affirme Dirk Van Holsbeke.

Pour y parvenir, TUI France mise évidemment sur ses deux marques emblématiques de clubs : Marmara et Lookéa. Au total, le TO programme 54 clubs pour la saison estivale, dans une trentaine de destinations. Mais, surtout, le voyagiste a peaufiné ses concepts, repensé les outils à destination du B2B, rénové des hôtels, rajouté de nouvelles activités… Les deux marques disposeront même de leurs propres applications mobiles (disponibles dès le 1er avril), sur lesquelles les clients pourront retrouver toutes les informations pratiques liées à leurs vacances (trajets, formalités, programme d’animations…). « C’est avec ce genre de services que TUI France, une marque de vacances, est devenue une marque de services », assure Dirk Van Holsbeke.

« La fermeture du Maroc nous a fait du mal »

TUI France, qui a revu sa politique en matière de distribution, semble d’ailleurs bien parti pour la saison estivale à venir. « Depuis la mi-janvier, les réservations reprennent et augmentent de façon assez remarquable, de l’ordre de 30% par semaine », chiffre Christophe Fuss. A tel point qu’à la fin mars, le voyagiste ambitionne d’avoir réalisé 70% des performances (en nombre de passagers) enregistrées, à la même date, pendant l’exercice 2018/2019. « Évidemment, nous avons du retard, et tout ce qui a été perdu en décembre et en janvier ne sera pas rattrapé. Mais nous pouvons remplir cette objectif », avance Dirk Van Holsbeke.

Car « le marché semble entrevoir le bout du tunnel », selon Christophe Fuss. Sur l’hiver, et dans ses clubs, TUI France aura fait partir 67% du total de clients qu’il a fait partir pendant l’hiver 2018/2019, dernier exercice de référence. « La fermeture du Maroc nous a fait du mal, c’est une destination très importante pour nous. Nous avons dû annuler le départ de 8 000 clients », regrette Christophe Fuss. « Mais d’autres choses ont très bien marché et ont permis de compenser, en partie, cette perte d’activité. C’est le cas du Club Marmara Viva Dominicus Beach, l’une de nos nouveautés, qui a séduit 4 000 clients ». Toutefois, les frontières fermées dans de nombreuses destinations, notamment asiatiques, empêcheront le voyagiste de faire mieux que « 40% » du nombre total de passagers de l’hiver 2018/2019.

Les équipes sont donc désormais tournées vers l’été à venir, et constatent avec étonnement que certaines habitudes reviennent à l’esprit des consommateurs. « Depuis la mi-janvier et la reprise des réservations, nous remarquons, chaque jour un peu plus, que les clients se remettent à réserver plus tôt. Nous avons des réservations pour juillet et août, par exemple, et le fait que la tendance à la dernière minute se réduise est un bon signe », estime Christophe Fuss. « Depuis deux ans, le prix moyen de vente augmente également : c’est un autre signe encourageant », conclut Dirk Van Holsbeke.

A lire aussi :

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique