Canada : on a testé un safari à la rencontre des ours polaires
Chaque automne, des centaines d’ours polaires descendent dans la Baie d’Hudson pour chasser le phoque. L’Echo touristique est parti à leur rencontre à Churchill, au Manitoba (Canada), considérée comme la capitale mondiale des ours polaires.
10. Un tourisme à court terme ?
Ce voyage spectaculaire dans la région de Churchill concentre tous les questionnements qui agitent l’industrie du tourisme. Le réchauffement climatique, cause principale de l’accélération de la fonte des glaces – et donc principale menace pour la survie des ours polaires – est visible à Churchill, où la banquise se forme de plus en plus tard. Le long trajet en avion à réaliser depuis la France n’aide pas à ce que le secteur réduise son empreinte environnementale.
A contrario, le tourisme polaire est le poumon économique de Churchill. Source de revenus considérable, il permet de maintenir une présence humaine sur ce territoire, habité par l’homme depuis plus de mille ans. Il met aussi en lumière la fragilité de l’écosystème local, attirant ainsi les philanthropes, qui financent outils scientifiques et bases d’observation. Les visiteurs étrangers, eux, ne repartent jamais insensibles d’un séjour dans la région de Churchill… Mais jusqu’à quand pourront-ils s’y rendre ?
Quoi qu’il en soit, cette expérience n’est pas accessible à tous les budgets. Le mini-séjour de Frontiers North Adventure (3J/2N), expérience premium à Churchill, est facturé, en moyenne, 5 000 dollars canadiens (environ 3 500 euros) par personne. Pour certains, c’est le rêve d’une vie. Sachant que la période d’observation des ours polaires ne dure que quelques semaines, de la mi-octobre à la fin novembre. Plus d’informations en cliquant ici.
Article très original et qui mérite d’être lu !