Augustin de Romanet s’excuse pour les « 20 000 bagages » en souffrance
Les bagages non distribués lors de la grève à Roissy-CDG ? Un épisode « catastrophique » selon Augustin de Romanet, le PDG d’ADP.
L’épisode des bagages non distribués lors de la grève à Roissy-Charles De Gaulle début juillet est « catastrophique » pour l’image de l’aéroport parisien, a affirmé mardi le PDG de Groupe ADP Augustin de Romanet, qui a présenté ses « excuses ».
« C’est catastrophique, c’est l’image de notre aéroport qui a été abîmée », a-t-il déclaré sur RMC, estimant que « beaucoup plus » de 20 000 bagages ont été en souffrance à la suite d’un « épisode extrêmement regrettable » le 1er juillet, lors d’une grève de salariés d’ADP.
« Même si les causes sont multiples, à l’origine des choses (…), c’est le groupe ADP et des collaborateurs d’ADP, qui normalement devaient être là à 05h du matin pour lancer ce qu’on appelle les trieurs à bagages, qui nous avaient dit la veille de la grève qu’ils seraient là, et qui ne sont pas venus », a-t-il tancé. « Au lieu de démarrer à 05h du matin, ils ont démarré entre 07h et 09h ». Quelque 220 000 bagages sont triés tous les jours à Roissy dans 17 trieurs à bagages.
Pas nécessaire d’arriver « trop tôt » à l’aéroport
La totalité des bagages en souffrance devrait être restituée mercredi soir à leurs propriétaires, notamment grâce à des équipes d’ADP venant le soir de « façon volontaire » aider à leur écoulement, selon lui. Augustin de Romanet a par ailleurs rappelé qu’il n’était pas nécessaire d’arriver « trop tôt » pour prendre son avion.
Quand « les passagers viennent très tôt, les bagages ne peuvent pas être mis dans les trieurs, ils sont mis dans ce qu’on appelle des stockeurs ». Ces stockeurs peuvent gérer 5 000 bagages, « or en ce moment nous en avons parfois 50 000 donc, vous avez une espèce d’embouteillage de bagages qui créent des désordres », a-t-il expliqué.
Pour un vol international, il faut arriver « environ 3 heures avant » le décollage, « pas plus de deux heures » avant un vol dans la zone Schenghen et « une heure, une heure et demie » pour un vol intérieur. Les pénuries de personnels sont limitées, a-t-il enfin remarqué, assurant que « ça ne sera pas l’apocalypse cet été dans les aéroports ».
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