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L’édito de Dominique Gobert : à bon chat… bon rat !

Incontestablement, les touristes reviennent à Paris. Sont-ils attirés par les gigantesques travaux de la capitale ? Ou, plutôt par le spectacle vivant de ces petits animaux que l’on croise aisément au détour d’une poubelle jonchant le trottoir ?

C’est en tout cas un spectacle auquel j’ai assisté pas plus tard que la semaine dernière, lors d’une pérégrination exceptionnelle dans la capitale. Une bande de rats agglutinés sur une poubelle faisait la joie des touristes : ces Espagnols photographiaient à tire-larigot les petites bestioles en train de déguster les déchets entassés.

Pour notre tourisme, c’est sûrement un avantage, un spectacle de cirque vivant dans les rues. Et c’est également un moyen de rendre notre capitale encore plus attractive, face à la concurrence livrée par nos citées européennes…

Mais que dis-je ? Voilà maintenant que les rats… ne sont plus des rats.

Dominique Gobert, éditorialiste

Vous avez bien lu : un rat, celui que l’on croise dans Paris, bien gros, bien gris, longue queue, n’est pas un rat… mais un surmulot !

Pour info, Douchka, un mulot, (moi qui vit à la campagne, je connais assez)doit peser dans les 50gr et mesurer, à la louche entre 3 et 5cm! Donc, un « surmulot, c’est un mulot obèsze qui a trop abusé du burger, n’est-il pas?

Mais oui. Un surmulot, c’est un gros mulot… qui ressemble à un rat, la connotation « négative » en moins. C’est comme la panthère, qui n’est finalement qu’un « surchat » !

Je sais, c’est lundi, mais c’est vraiment pas ravioli. Parce que, figurez-vous que Douchka Markovic, élue au Conseil de Paris sous les couleurs du parti animaliste, veut faire de ces surmulots, plus communément nommés « rats d’égouts », des « auxiliaires de la maîtrise des déchets ».

Voilà qui va plaire à Dame Hidalgo.

Authentique.

Pour cette élue, ainsi que le rapporte notre confrère du Parisien, les actions de » dératisation’ (désurmulotisation ?) ne « fonctionnent pas et sont très coûteuses ».

Et donc, au lieu de dépenser des sommes folles pour se débarrasser de ces agréables petits animaux, on va en faire des alliés. Non, je ne rigole pas, cette dame n’hésite pas à affirmer qu’il faut donc faire de ces petits animaux trop sympas, « nos auxiliaires de la maîtrise des déchets. (…) « Un premier bilan est déjà de constater le rôle joué par les surmulots au quotidien dans les égouts avec l’évacuation de plusieurs centaines de tonnes de déchets et le débouchage de canalisations ».

Et de conclure, le plus sérieusement du monde, « Nous devons changer de paradigme, nous devons nous interroger sur de nouvelles méthodes efficaces et non létales. Nous devons nous interroger sur les surmulots et leur manière de vivre, mieux les connaître afin de trouver des méthodes efficaces et éthiques. »

Ta… rat…tata ! Ça c’est Paris !

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