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Assurance tous risques

Les assureurs la jouent discrète en ce moment. Les passagers bloqués par un ciel de cendre et qui ont dû payer pour trouver un toit et un couvert en attendant que le trafic aérien reprenne ne seront pas remboursés par leur assurance voyages. S’agissant de défaillance de prestataires, les clients doivent se retourner vers le TO ou la compagnie aérienne, qui ne manquent pas d’invoquer le cas de force majeure pour se dédouaner. C’est sans c

Les assureurs la jouent discrète en ce moment. Les passagers bloqués par un ciel de cendre et qui ont dû payer pour trouver un toit et un couvert en attendant que le trafic aérien reprenne ne seront pas remboursés par leur assurance voyages. S’agissant de défaillance de prestataires, les clients doivent se retourner vers le TO ou la compagnie aérienne, qui ne manquent pas d’invoquer le cas de force majeure pour se dédouaner. C’est sans compter la réaction du naufragé de l’air qui se dit : « Il va falloir que quelqu’un paie ma note ». Quitte à tirer sur tout ce qui bouge : TO, compagnie, assurances, mon grand-père, vos impôts. Dans ces cas-là, le discernement laisse souvent la place à la colère, et ça, les assureurs l’ont bien compris. Ils ont donc dépassé leurs obligations contractuelles pour étendre les garanties au-delà des périodes de validité, pour régler des problèmes d’assurances liés aux transports de substitutions, ou pour accompagner leur clientèle. Notre enquête montre combien ils savent être réactifs aux aléas et aux angoisses de leurs clients, voyageurs ou prestataires. Le cas de la grippe A/H1N1 est, si l’on peut dire, symptomatique. Le produit assurance antivirus a été créé quasiment ex-nihilo au plus fort de la crise, plus pour rassurer qu’autre chose. Mais le bilan de l’opération est, pour le moins, mitigé. Parce que la fièvre est retombée bien vite, et parce qu’élargir sa gamme a aussi un coût. Aussi, quand des fumerolles se sont envolées dans le ciel islandais, l’ambiance était plutôt au recentrage et au développement de produits ombrelle. L’éruption de l’Eyjafjöll va-t-elle changer la donne ? Les sociétés et courtiers cherchent déjà comment assurer ce genre d’aléas, partant du principe que ce qui nuit au client peut intéresser une assurance. En cas de succès, ils réduiraient encore le champ des événements improbables et imprévisibles, c’est-à-dire ceux où les professionnels peuvent invoquer le cas de force majeure. À vouloir tout assurer, on se responsabilise de tout. C’est ce que veulent éviter les TO, les agences et les compagnies. Parlez-en à votre assureur.

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