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Après l’île Maurice, à quand la réouverture du Maroc ?

Les voyageurs français vaccinés peuvent désormais retourner à ‘île Maurice. Bon nombre de professionnels du voyage espèrent, désormais, la réouverture d’une autre destination hivernale emblématique, le Maroc, qui a nous a fermé ses frontières.

Une semaine de fermeture : voilà le bilan du placement de l’île Maurice sur la liste « rouge écarlate » des pays, interdisant ainsi les voyages à vocation touristique. Initialement prudentes face à l’émergence du variant Omicron, les autorités françaises, à la faveur d’un jeu diplomatique, ont donc revu leur position, permettant la reprise, dès aujourd’hui, des voyages touristiques à destination.

« Une très grande satisfaction », selon Jean-Pierre Mas, le président des Entreprises du Voyage (EdV). « J’ai beaucoup œuvré pour qu’il y ait un échange entre les diplomaties française et mauricienne. Je suis ravi de constater que le résultat est positif. »

Quant à René-Marc Chikli, à la tête du Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto), il se réjouit du fait que « la sagesse l’emporte. C’est facile à dire, désormais, car ce variant semble moins problématique que prévu. Mais l’extrême prudence des autorités provoque la panique sur les marchés. » 

Pas « d’effet de levier » pour le Maroc

Une « vraie-fausse fermeture », qui illustre aussi la capacité des gouvernements à s’adapter rapidement, selon René-Marc Chikli. « Le problème d’une fermeture, ça a toujours été la réouverture. Et l’un des rares avantages de cette pandémie, c’est que les autorités sont désormais capables d’être beaucoup plus efficaces qu’avant. » De là à imaginer une réouverture imminente des frontières marocaines ?

S’agissant du royaume chérifien, autre destination majeure du marché hivernal français, la situation pas n’est tout à fait la même. « Autant sur l’île Maurice nous avions un effet de levier, puisque la décision (de passer la destination en rouge écarlate) venait de la France », explique Jean-Pierre Mas. « Autant nous n’en avons pas sur le Maroc, nous n’avons aucune visibilité. C’est dommage car c’est une bonne destination d’hiver et de printemps.  »

René-Marc Chikli se montre plus optimiste : la réouverture des frontières marocaines aux touristes français pourrait être sur la table du Conseil du gouvernement marocain « plus vite que prévu ».

Le problème de l’aérien

« Pour notre industrie, cela serait un signal très positif. Les Français sont à la recherche de destinations d’hiver accessibles, et le Maroc en est une », estime le président du Seto. Même si des problèmes opérationnels se poseraient rapidement, notamment en ce qui concerne la desserte aérienne de la destination. En effet, l’absence d’Easyjet et de Ryanair jusqu’au début du printemps obligerait les voyagistes à trouver des solutions d’acheminement, parfois coûteuses.

Des problèmes de transport que ne connaîtront pas les clients qui vont reprendre le chemin de Maurice, les compagnies opérant vers la destination n’ayant pas modifié leurs plans de vols à la suite du placement sur la liste « rouge écarlate » de la destination de l’île.

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