Alitalia patine
Les syndicats de la compagnie aérienne italienne ne sont pas parvenus à trouver un accord avec la Compagnie aérienne italienne (CAI) pour sortir de l’impasse.
La Compagnie aérienne italienne (CAI), le groupe d’entrepreneurs italiens qui doit reprendre Alitalia, n’est pas parvenu à une entente avec les syndicats dans le cadre des pourparlers sur les nouveaux contrats de travail. Elle a décidé de quitter la table des négociations, qui buttaient sur le nombre de journées que la nouvelle compagnie offrirait aux activités syndicales. Les syndicats demandaient 45 000 jours alors que la CAI n’en proposait que 3 500. Roberto Colaninno, président de la CAI, a exprimé « sa forte préoccupation au regard de la situation entraînée par la rupture des négociations avec les représentants syndicaux des salariés d’Alitalia, dont la souhaitable issue favorable reste une condition essentielle à la poursuite du projet » de reprise de la compagnie. Il « espère donc que toutes les organisations syndicales retrouveront rapidement le chemin de la cohérence avec l’accord […] signé », par tous les syndicats fin septembre. L’offre provisoire de la CAI sur les activités de transport de passagers d’Alitalia court jusqu’à vendredi. Les repreneurs doivent donc déposer à cette date leur offre définitive de rachat, à condition d’avoir la signature de « tous les accords syndicaux ».