Air France de plus en plus stricte
Depuis la mi-décembre, la compagnie a durci ses délais d’émission des billets, afin de récupérer des sièges disponibles.
Partout où elle le peut, Air France cherche à faire des économies et à améliorer les remplissages de ses avions. C’est l’objet du durcissement des délais d’émission des billets, mis en place en fin d’année.
Cette fiabilisation a d’abord touché les groupes. Avec le lancement du logiciel Tigre en 2005, Air France avait mis au point un traitement informatisé des réservations, avant d’ajouter des conditions plus rigoureuses en cas d’annulation totale ou partielle (avec notamment 50 % de frais par place annulée en cas d’annulation partielle d’un groupe, 29 jours avant le départ). Nous estimons à 2 millions le nombre de sièges récupérés grâce à Tigre et aux nouvelles conditions de vente, précise Christian Boireau, DG chargé du commercial France.
Ce durcissement est étendu à l’ensemble des tarifs depuis le 15 janvier. Les délais d’émission ont été uniformisés et adaptés à chaque segment de clientèle. Nous allons ainsi gagner un ou deux points sur le taux de surbooking, et réduire les no show, qui ont représenté 400 000 billets en haute contribution en 2005, précise Christian Boireau. Cette politique devrait profiter aussi aux agences (qui, depuis le passage à la commission zéro, vendent plus de billets à forte valeur ajoutée), en leur redonnant du stock.
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