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Aérien : le BAR France pointe les dangers qui menacent

Ce mardi, les grands acteurs du transport aérien et du voyage étaient réunis pour la 73ème Assemblée Générale du BAR France.

Lors de son assemblée générale, Jean-Pierre Sauvage, le président du BAR France, est revenu sur les écueils qui menacent actuellement l’aérien en France. Et ils sont nombreux.

Ainsi, « quelques progrès restent à faire en matière d’homogénéité des dispositions sanitaires en Europe suite à la création du pass vaccinal français qui requiert, en France, un délai de rappel de vaccination de 4 mois (dès le 15 février, NDLR). Quand par ailleurs la Commission européenne décrète pour le pass européen une validité de 9 mois avant le booster de rappel… » Pointant ici là la dissonance réglementaire pénalisante pour la planification des déplacements aériens.

A quand un vrai ciel unique européen ?

Jean-Pierre Sauvage fustige aussi « les interdictions de voyages qui n’apportent aucune valeur ajoutée et continuent à contribuer au stress économique et social des pays ». La réouverture des frontières sanitaires est une condition sine qua non pour la connectivité et la reprise de l’activité du transport aérien.

Autre point important, selon lui, la France doit jouer un rôle clé dans la dynamisation du développement du ciel unique européen. L’objectif est de réduire les retards endémiques et coûteux des vols, et d’atteindre l’objectif de réduction de 10% des émissions de CO2 par une rationalisation des procédures dans le ciel européen.

« Pour que le Ciel unique, créé en 2004, ne soit pas considéré comme un mythe, estime Jean-Pierre Sauvage, il incombe à tous les pays concernés d’en faire une réalité et d’abattre enfin toutes les barrières opérationnelles et techniques, voire politiques, qui freinent cet objectif. »

Le problème du temps d’attente 

Enfin, le dirigeant a été très clair, en présence des différents représentants des aéroports. « Nous ne pouvons plus accepter de voir se répéter les situations chaotiques génératrices de retards inacceptables comme celles observées dans les aéroports parisiens l’été passé, et également en cette dernière fin d’année, en raison du manque d’effectifs de la police des frontières, ce qui d’ailleurs peut paraitre paradoxal à un moment de baisse importante des flux de passagers à traiter. »

Il a rappelé qu’en mai 2022 entrerait en vigueur un règlement européen (2226/2017) établissant un régime de contrôle électronique des entrées et sorties (EES) censé moderniser la gestion des frontières tout en facilitant l’identification des passagers inadmissibles avant le départ.

« Ce ne n’est pas sans inquiétude que nous voyons arriver l’échéance de la mise en œuvre de cette disposition. Allons-nous nous retrouver dans des situations similaires connues lors de l’installation des PARAFES ? » Rappelant ainsi les effets désastreux sur l’image de notre pays pour les visiteurs étrangers.

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