1 Phnom Penh

L’arrivée à l’aéroport international de Phnom Penh met d’emblée en condition. En sortant de l’avion, la chaleur humide assomme. Par la fenêtre du taxi, on est vite fasciné par les routes poussiéreuses envahies d’innombrables mobylettes enfourchées par un, deux, trois, voire jusqu’à six individus ! Toute une famille, parfois. Capitale du Cambodge, la ville bouscule nos repères d’occidentaux pour nous inviter à l’émerveillement. On traverse les marchés, avant de longer le fleuve Tonlé Sap en tuk-tuk (sorte de calèche motorisée) ; on revit, au musée Tuol Sleng, l’histoire poignante du pays meurtri par le régime des Khmers rouges de 1975 à 1978 ; on remonte plus loin encore, au Musée national, à la découverte de l’Empire khmer, de son art et sa culture, encore bien présents dans la société cambodgienne contemporaine ; on s’initie aux traditions religieuses bouddhistes, hindouistes et animistes au Palais royal… Et puis Phnom Penh étonne par sa capacité à concentrer et à faire cohabiter la pauvreté et la richesse, les immeubles délabrés et les belles bâtisses, le conservatisme et le modernisme. La ville est désormais envahie par des investisseurs qui la transforment de jour en jour. Pressez-vous d’y aller !