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Ryanair annule des vols jusqu’en mars 2018

La crise des annulations se prolonge au sein de la low cost irlandaise. Les problèmes de planning des pilotes vont affecter 400 000 clients supplémentaires.  

Ryanair s’enlise depuis une dizaine de jours dans une situation de crise : après avoir supprimé 2 100 vols en septembre et octobre, motivant d’ailleurs l’abandon de son offre de reprise sur Alitalia, la low cost du trublion Michael O'Leary vient d’annoncer des annulations supplémentaires portant sur 18 000 vols, de novembre à mars 2018. Autrement dit, près d’une liaison par jour et par aéroport est supprimée, sur une période de 5 mois. De nombreuses rotations touchées n’ont pas encore enregistré de réservations, relativise la compagnie.

400 000 clients lésés

In fine, environ 400 000 clients qui ont déjà acheté leur billet sont lésés, soit, selon la direction, moins de 1% des personnes transportées cet hiver. Ces voyageurs se voient d'ores et déjà proposer de nouveaux vols ou des remboursements. Des mesures jugées insuffisantes pour l'Autorité britannique de l'aviation civile (CAA), qui a lancé mercredi une procédure contre la compagnie en estimant qu'elle avait "induit en erreur" les passagers en leur "fournissant des informations inexactes sur leurs droits".

Cette procédure, préalable à une éventuelle action en justice, vise à convaincre Ryanair de fournir des "informations correctes et nécessaires", notamment quant à l'existence de vols alternatifs sur d'autres compagnies, ou le remboursement de dépenses (repas, hôtels…) inhérentes aux annulations, indique la CAA.

Un coût en termes d'image

Ryanair doit renoncer à ces vols après avoir décidé d'affréter 25 avions de moins sur la période, sur une flotte de 400 appareils, pour en finir avec l'indisponibilité de pilotes en vacances, qui constituent un casse-tête pour les tableaux de service.

La mise en place des bons d'achat et les annulations en cascade devraient coûter environ 50 millions d’euros à la compagnie, qui prévoit toujours un bénéfice net 2017-2018 de 1,4 à 1,45 milliard d'euros. Le principal préjudice sera sans doute palpable au niveau de l'image, face à un service profondément dégradé.

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