ViaFrance veut créer l’événement
Cet éditeur de contenu sur Internet produit, pour ses clients, des agendas événementiels, des guides touristiques et culturels.
Depuis dix ans, ViaFrance est un fournisseur d’informations en ligne, qui travaille en coulisse, pour de grandes enseignes. Cette dynamique PME française diffuse des idées de loisirs (événements, balades, bars, restaurants…), ainsi que la technologie nécessaire pour les publier facilement sur des sites tiers. Et ce, en 5 langues (anglais, allemand, néerlandais, espagnol et français).
En clair, l’entreprise que dirige Caroline Dero délivre des briques d’information – pour diffusion sur Internet et sur terminaux mobiles – à une cinquantaine de grands comptes : de la SNCF à Leclerc, en passant par Pierre & Vacances et Best Western. Installée dans le quartier parisien de Saint-Germain-des-Prés, son équipe éditoriale actualise les agendas et les guides au quotidien, grâce à ses 35 000 contacts.
Après la France, ViaFrance a la bonne idée de s’ouvrir à de grandes métropoles appréciés des Français : Londres, Milan, Amsterdam… « Nous comptons couvrir 50 destinations fin 2008, et 100 en 2009. » Toutes sont européennes. Dommage, d’ailleurs, que ViaFrance fasse pour l’instant l’impasse sur le Bassin méditerranéen, si cher aux Français. Les Etats-Unis brillent aussi par leur absence.
Sinon, son contenu est extrêmement pertinent, à plus d’un titre : la richesse des événements (2500 en Ile-de-France seulement, et 22 régions françaises couvertes) et la personnalisation des informations disponible en « web services ». Il est possible d’afficher l’actualité culturelle de ses 10 destinations phares d’été, puis de changer le choix des villes au profit de ses cinq destinations d’hiver. Quand on est agent de voyages ou fournisseur, c’est une démarche intéressante. D’autant que l’ajout d’événements permet d’optimiser son référencement naturel, souligne Caroline Dero.
A noter que son site grand public n’est qu’une pâle vitrine de son savoir-faire. Il présente seulement 40% des informations « en banque ». « Nous sommes le cordonnier mal chaussé », reconnaît Caroline Dero. Ses priorités vont au BtoB. Prohibitives pour les petites agences, ses prestations représentent un bel investissement pour des réseaux ou des grands groupes. Comptez 500 euros à quelques milliers d’euros par mois.
