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VALENCE LA FOLIE DOUCE

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Soleil de plomb et ciel bleu pétaradant. Tout juste sortis de l’aéroport, voici que s’esquisse une partie de la carte postale. Pour le reste, l’image est encore floue. Valence, dans notre petit groupe en visite pour un famtrip, personne ne connaît vraiment. Difficile de dresser la liste des incontournables. Trop discrète, Valence ? Sur place, les pros du tourisme ne l’entendent pas de cette oreille. « À taille humaine », « agréable », disent-ils, en véritables « aficionados » de leur ville. Qu’on ne s’y trompe pourtant pas : le spectaculaire, Valence sait faire. Il n’y a qu’à pousser jusqu’à la Cité des Arts et des Sciences pour juger de son goût pour la démesure. Là sont posés comme de gigantesques soucoupes volantes cinq bâtiments à l’architecture exubérante. Ce complexe ludique et culturel XXL abrite entre autres attractions touristiques le musée des Sciences ou l’Oceanogràfic, le plus grand aquarium d’Europe.

CITY-BREAK BALNÉAIRE

Aux antipodes de ces exercices de style futuristes, Valence veille aussi sur un riche patrimoine. Dans les ruelles tranquilles aux façades colorées, la balade ne manque pas de charme. Arrêt obligatoire au coin d’une rue pour déguster une « horchata », breuvage sucré à consommer glacé. Dans le centre historique, le spectaculaire se nimbe parfois d’un voile de mystère. Qui sait, par exemple, que la ville détient le Saint Graal, reconnu par le Vatican ? Le Saint Calice est jalousement conservé dans la cathédrale, l’un des somptueux édifices valenciens. Les plus courageux pourront gravir les 207 marches de la tour Miguelete et profiter d’un fabuleux point de vue sur Valence. Un panorama qui mérite bien que l’on arrive, le souffle court, à bout d’un raide escalier en colimaçon. D’en haut, on aperçoit la mer. Car Valence a un argument à faire pâlir bien des destinations de city break : la plage. Même si les initiés vous souffleront que mieux vaut aller à quelques kilomètres de là, pour trouver des coins plus sauvages, elle s’étend, en pleine ville. On y construit d’incroyables châteaux de sable et des lieux tendance, comme le Marina Beach Club, qui donnent à la paisible Valence un faux air d’Ibiza.

« VIVIR SIN DORMIR »

Le long du « paseo maritimo » s’égrainent hôtels bons marché et restaurants dont les noms « Pura Vida » ou « Vivir sin Dormir » évoquent à eux seuls la douce folie valencienne. Car quand Barcelone joue les noctambules branchées, Madrid les intellos, Valence prend le temps de vivre. On lézarde sur la plage, on flâne au Mercado Central – le plus grand marché couvert d’Espagne – si beau et si coloré que l’on y passerait des heures. On fait ses emplettes Calle Colon, où l’on trouve juste assez de boutiques pour se faire plaisir, sans faire de trou à ses semelles, ni à son porte-monnaie. Mais c’est surtout le soir que Valence se révèle. Paisible le jour, le quartier du Carmen s’anime, les rues débordent de joyeux noctambules dans une ambiance bon enfant. Le verre rempli de Agua de Valencia, il est alors temps de trinquer à une belle découverte.

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