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Vacances Transat invite à un tourisme responsable au Vietnam

Le TO qui soutient l’association SOS Villages d’enfants a invité une dizaine d’agents de voyages à voir sur place comment se traduit cette aide pour les enfants.

Nhan ne chôme pas avec neuf enfants sous son toit. Mais elle prendra le temps d’accueillir la délégation d’agents de voyages invitée par Vacances Transat (VT) durant un eductour solidaire au Vietnam organisé il y a quelques semaines. Cette petite femme de 63 ans est l’une des dix mamans d’adoption recrutées par l’association SOS Village d’enfants pour redonner un cadre et un avenir aux 147 enfants abandonnés du site de Vinh, une bourgade située à quelques heures de mauvaise route de Halong. Elle a beau avoir été élevée à la dure durant la guerre sur la piste Ho-Chi-Minh, elle a du mal à boucler les fins de mois avec les 400 000 dongs (16 E) à 500 000 dongs (20 E) mensuels alloués à chaque enfant. Pendant que les agents de voyages entament un dialogue de sourds fait de gestes, de sourire ou même de partie de foot, Sengul Sonmez, commerciale chez Vacances Transat qui assure le relais entre le TO et l’association, fait l’état des lieux avec Nhan. « Il manque un frigo, une plaque chauffante et surtout un lave-linge » note-t-elle consciencieusement. Vinh Nghe An, le directeur du village ouvert en 1992, lui, aimerait bien qu’elle note aussi les besoins en informatique de son école, et surtout une rallonge à son budget annuel de 10 M de dongs (4 000 E), insuffisant pour payer des heures de cours particuliers aux enfants en difficultés. Et ils sont nombreux dans ce cas, souvent à cause de leur histoire, qui ressemble plus à une cassure. Comme Vo Van Dong, ce garçon timide qui jure de devenir médecin après la mort accidentelle de son père et la maladie psychiatrique de sa mère biologique. Totalement silencieux et analphabète lors de son arrivée dans la maison de Than Thi Huong, construite en 2005 à Dong Hoi, un autre des trois villages soutenus par l’association au Vietnam, il se bâtit peu à peu un avenir : « Il doit travailler plus pour combler son retard, admet sa mère adoptive, mais il est volontaire ».

DONS ET CHAÎNE DE SOLIDARITÉ

Pendant que des agents de voyages visitent les chambres collectives des enfants, les représentants de VT échangent les dessins effectués par des petits Français avec d’autres réalisés par les élèves de Dong Hoi. Elles avaient également emporté une valise pleine de Looky, qu’elles devaient offrir au directeur de ce village. Ce dernier absent, ces mascottes de Look seront stockées à l’accueil ou donnés au fil des rencontres dans le village sans plus de cérémonie, au regret d’agents de voyages également investis dans l’opération. Chacune a en effet donné 240 euros à l’association via VT, qui une fois défiscalisé représente un don net de 70 euros. Mais si certaines de leurs entreprises ont effectué le don en leur nom, d’autres y sont de leur poche. « On voit ce que l’association fait pour les enfants, mais on aurait aimé voir ce qui a été réalisé avec les dons de VT », glisse l’une d’elle. « Le résultat est global » rassure Sengul.

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