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Une nature grand luxe à Madagascar

7 Stéphanie Taupin est forfaitiste chez La Route des Voyages, à Annecy. Elle a découvert Madagascar en novembre.

Madagascar, j’en rêvais ! J’aurais voulu tout voir, les étonnants tsingy du Behamara, les parcs nationaux, les reliefs de grès de l’Isalo, l’île de Sainte-Marie, le canal des Pangalanes. Et surtout, la faune, les lémuriens, les caméléons, les geckos, les oiseaux…

Impossible en un seul voyage ! J’ai tout de même eu la chance de passer dix jours sur l’île en novembre, à l’invitation de Discover Madagascar 2005. J’en suis revenue avec des souvenirs extraordinaires !

Un cratère hanté par une légende tragique

Autour d’un workshop à Antananarivo, les organisateurs avaient concocté 22 programmes de découverte, pour une soixantaine d’opérateurs venus de France. Curieusement, je me suis retrouvée seule, avec un guide et un chauffeur, au début de mon séjour, pour deux nuits dans la région des Hautes Terres. D’une façon générale, j’ai constaté que les guides étaient mal formés. J’ai malgré tout adoré Antsirabé, cette ancienne station thermale où on se déplace en posy-posy, des pousse-pousse de couleurs vives. La balade jusqu’au lac Tritriva reste aussi un souvenir vivace. Les eaux bleu foncé de cet ancien cratère entouré d’à-pics renferment une légende tragique, version locale de Roméo et Juliette.

J’ai moins apprécié Antananarivo, où j’ai rejoint les autres participants. La ville était prise d’assaut par la 18e Conférence ministérielle de la Francophonie et ses mille invités. Le Premier ministre est venu inaugurer notre workshop, ce qui montre l’importance que le gouvernement attache au tourisme. Mais les meilleurs hôtels étaient pris d’assaut et celui où j’ai logé ne présentait qu’un avantage : une superbe vue sur le palais de la reine.

Une délicieuse robinsonnade

Après cet intermède urbain, j’ai mis le cap sur la côte est avec un petit groupe. Nous avons pris un vol intérieur jusqu’à Morondava. Puis le seul bateau à moteur de la région nous a conduits à Belo-sur-Mer, un petit village sympathique, mais encore peu équipé. Nos logements étaient spartiates, mais très propres.

Cette robinsonnade de deux nuits fut délicieuse et agrémentée de découvertes : la mythique allée des baobabs, les baobabs bouteilles, sans oublier des balades en mer et de somptueux repas de poissons et de fruits de mer tout frais pêchés. J’ai apprécié les plages encore désertes, la mer transparente et tiède, le sable farineux parsemé de coquillages. Ici, il n’y a aucun bateau à moteur et les pêcheurs ont du mal à joindre les deux bouts. La population est très pauvre, et pourtant très accueillante !

Nous avons ensuite repris la piste (les trajets sont fatigants) vers la réserve de Kirindy pour deux nuits. Le bout du monde ! Les seules personnes que l’on y croise sont des scientifiques qui travaillent à la préservation de la faune et de la flore. Un vieux Malgache passionnant nous a donné énormément d’informations sur les arbres, les animaux, notamment les lémuriens, et nous a raconté les légendes locales.

L’hébergement était plus que sommaire (un abri de jardin fermé par un rideau !), mais cela en valait la peine. Un client bien informé sur les conditions d’hébergement avant le départ peut tout à fait l’accepter. A Madagascar, il faut être un peu fataliste et se laisser porter. C’est la seule façon de goûter les charmes de cette île envoûtante.

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