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TUI France : le CSE n’a pas rendu d’avis sur le plan social

Convoqué vendredi, le conseil économique et social (CSE) du voyagiste a été « dans l’impossibilité de rendre un avis » sur le plan social prévoyant la suppression de près de 600 emplois sur 904.

Le bras de fer continue entre la direction de TUI France, qui a déclenché un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) d’ampleur, et le CSE du voyagiste, qui représente les salariés. Une cinquantaine de salariés étaient rassemblés devant le siège de l’entreprise, à Levallois-Perret, pour le dernier CSE consacré au PSE. Et le CSE n’a pas rendu d’avis sur le projet.

« La loi dit que faute d’avis, l’avis est réputé négatif et la direction va à présent adresser le plan social pour homologation » à la direction du travail, précise Lazare Razkallah, le secrétaire général du CSE. « En cas d’homologation, notre avocat contestera en référé », assure le syndicaliste.

Des premières « avancées »

Le plan de sauvegarde de l’emploi de TUI France a fait l’objet d' »observations » de la Direccte des Hauts-de-Seine, qui a réclamé une réponse motivée, notamment sur les modalités du congé de reclassement, jugé trop court, ou le délai de 48 heures laissé aux salariés pour signer une rupture amiable en cas de cession de leur agence.

Des premières « avancées » ont été obtenues. Ainsi, le congé de reclassement est passé de 9 à 11 mois pour les salariés de plus de 50 ans et de 6 à 8 mois pour les moins de 50 ans. Le délai de réflexion pour une rupture amiable a été allongé d’une semaine. En revanche, la direction a maintenu à 10 jours le délai de candidature pour la phase de départ volontaire, quand la Direccte préconisait un mois. « La direction n’a pas tenu des promesses qui nous avaient été faites, notamment sur le versement de l’indemnité conventionnelle dans les premiers mois du congé de reclassement », souligne Lazare Razkallah, qui déplore aussi le « manque d’information sur les repreneurs et leur solidité financière ».

Pour rappel, quarante-deux agences de voyage sur les 65 détenues en propre par TUI France vont être reprises. Dans le cadre du plan de sauvegarde de l’emploi, TUI France prévoit de supprimer 575 postes, et jusqu’à 601 en comptant les 26 salariés qui pourraient choisir de partir également car ils se voient imposer une modification substantielle de leur contrat.

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