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[Tribune de Bruno Maltor] J’ai traversé le Canada en train

C’est un très long périple qu’a effectué Bruno Maltor dans le grand froid canadien. Découvrez son récit en texte, image et vidéo.

Vous commencez à connaître mon amour pour le train, et notamment le train de nuit. Après avoir partagé mon expérience sur le train de nuit en Autriche ou en France, et suite à ma traversée de l’Est des Etats-Unis (toujours) en train, j’ai parcouru le deuxième plus grand pays du monde en locomotive.

Un périple de près de 100 heures, d’environ 4400 kilomètres, soit plus de 4 fois la distance entre les extrémités nord et sud de la France métropolitaine … Tout ça en plein hiver !

Le but ? Rallier la plus grande ville du pays, Toronto, à Vancouver, située au bord du Pacifique. Ces deux villes partagent d’ailleurs souvent le haut du classement des « villes les plus agréables où vivre dans le monde ». Ce sujet mériterait d’ailleurs peut-être une tribune …

C’est parti pour un voyage inoubliable dans le grand froid canadien !

© Bruno Maltor

Le départ se passe donc en plein centre-ville de la plus grande ville canadienne, à Union Station. Ça change de l’Est des Etats-Unis où la galère était souvent présente à ce sujet, les gares n’étant pas toujours bien situées !

Étant donné que le voyage sera long (c’est le deuxième plus long trajet de train au monde après le transsibérien), on peut, si on le souhaite, déposer sa valise dans un wagon sécurisé, pratique pour être moins encombré lors de la traversée.

Il y a 3 classes dans le Canadien (le nom du fameux train) : l’économique, la voiture lit, et la prestige. De mon côté, j’ai opté pour la voiture lit, qui permet d’avoir une cabine privatisée pour soi, et jusqu’à 2 lits.

Ma cabine, justement, parlons-en. Je suis plutôt exigeant, ayant testé pas moins de 3 trains de nuit en moins d’un an … Et, force est de constater qu’elle est très fonctionnelle, et bien organisée. On ne s’y sent pas étriqué, il y a une petite salle de bain, une toilette privée, et le lit est évidemment rétractable lors de la journée pour avoir plus d’espace.

Bref, on s’y sent très bien.

Seul regret, finalement, on ne peut pas sécuriser sa chambre de l’extérieur, ce qui m’oblige à prendre mon matériel photo/vidéo à chaque fois que je vais manger, ou, encore mieux, que je profite de la voiture panoramique… Et quelle voiture panoramique !

 
 
 
 
 
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C’est sans doute LE lieu où j’ai passé la plus grande partie de mon long séjour sur rails. Il y a 3 voitures panoramiques, donc suffisamment de place pour tout le monde, et donc, toutes les classes.

La vue est évidemment magique, on voit les paysages défiler doucement sous nos yeux. Des immenses plaines recouvertes de neige au début du voyage, aux Rocheuses canadiennes, où j’ai décidé de m’arrêter pour 3 jours.

 
 
 
 
 
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Bon à savoir : Il n’existe pas de ticket permettant de s’arrêter comme bon nous semble lors du trajet (à l’image d’Interrail en Europe), et le canadien ne passe qu’une fois tous les 3 jours. Cela signifie donc que l’on doit s’organiser en amont, pour choisir son arrêt, et savoir combien de temps s’arrêter : 3, 6, 9 jours, ou plus encore. Vous me comprenez 😊

Il me reste encore de nombreuses choses à partager par rapport à ce voyage épique, comme les différences précises entre les classes, la qualité des repas, etc.

Je vous donne donc rendez-vous dans moins de deux semaines pour vous faire découvrir tout ceci.

En attendant, vous pouvez aussi avoir mes plus belles images ainsi que mon témoignage vidéo dans cette vidéo de 15 minutes :

Bruno

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