Travelocity.fr démarre en catimini
Les réservations sont ouvertes depuis quelques jours sur le nouveau site français du géant américain.
C’est dans la plus grande discrétion que le site américain de voyages Travelocity, filiale de Sabre, a mis en ligne son « .fr ». « Nous sommes dans la phase test », précise une porte-parole basée à Paris. L’arborescence, simple, s’articule autour de rubriques incontournables : vols, hôtels, voitures, week-ends et « vol + hôtel ». Le lancement officiel est prévu à la rentrée, soit un trimestre environ après celui de son concurrent Expedia.fr. C’est alors que la direction devrait confirmer ou infirmer le choix de sa marque dans l’Hexagone.
Attendu depuis des années, au point d’être perçu comme l’arlésienne du e-tourisme, Travelocity prépare activement le terrain dans l’Hexagone depuis quelques mois. Travelocity Europe, la filiale à 50/50 qu’il a créé avec le groupe allemand de marketing direct Otto, a acquis cette année la holding française Vfinances, propriétaire du TO niçois Boomerang et de 10 agences Usit/Travel Club. « Ce réseau de distribution constituera un élément de différentiation important par rapport aux concurrents en ligne présents sur le marché français, soulignait alors Jeffrey Lavender, DG de Travelocity France. Nous allons développer une stratégie multi-canal, s’articulant autour des agences, d’un site Internet et d’un centre d’appels », qui est basé à Nice.
Né aux Etats-Unis en 1996, Travelocity est déjà implanté dans plusieurs pays d’Europe (Royaume-Uni, Allemagne, Norvège, Suède et Danemark). Il s’agit de la 6e agence américaine, grâce à un volume d’affaires de 3,9 milliards de dollars en 2003. LL
