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Transport : le trafic « des cars Macron » n’échappe pas au désastre

Les cars « Macron » tel que BlaBlaBus ou Flixbus ont transporté moins de 50 000 passagers au deuxième trimestre.

Le trafic des « cars Macron » a été « quasiment stable » au premier trimestre avant l’effondrement dû au confinement, tandis que la reprise s’est essoufflée à la fin de l’été, a indiqué mardi l’Autorité de régulation des transports (ART).

Les premiers mois de l’année ont vu une poursuite du développement du secteur des opérateurs des services librement organisés d’autocars (SLO, dits « cars Macron ») observé depuis leur libéralisation en 2015, constate le régulateur dans un bilan semestriel.

Entre 2 et 2,5 millions de passagers ont été transportés au premier trimestre, d’après l’ART qui reste vague afin de préserver « le secret des affaires » dans un marché désormais réduit à deux opérateurs nationaux : FlixBus et BlaBlaBus (BlaBlaCar). Ils ont opéré moins de 30% des liaisons qu’ils avaient proposées l’année précédente. L’offre en concurrence est limitée, seulement 69% des passagers circulant sur des liaisons opérées par les deux opérateurs nationaux

Un réseau réduit pour les cars Macron

Ce chiffre est « comparable à celui du premier trimestre 2019 », car les gains engrangés grâce à la grève des cheminots en janvier ont été annulés par l’arrêt des activités le 17 mars, avec le confinement décidé pour ralentir l’épidémie. Le chiffre d’affaires du secteur s’est établi entre 23 et 29 millions d’euros au premier trimestre, contre 23,3 millions d’euros un an auparavant, selon l’ART.

A cause du confinement, les « cars Macron » ont ensuite transporté moins de 50 000 passagers au deuxième trimestre, pour un chiffre d’affaires inférieur à 1 million d’euros. Les opérateurs ont attendu que la demande se rétablisse en juin (FlixBus a repris ses activités le 18 et BlaBlaBus le 24), ne proposant qu’un réseau réduit à l’extrême fin du trimestre, a observé l’Autorité.

Les voyageurs ne disposent au 2ème trimestre 2020 que de 9,4 destinations par ville en moyenne, contre 13 au trimestre précédent et 14,2 un an auparavant. Les dix villes et sites reliés au plus grand nombre de destinations directes sont Paris (87 destinations), Lyon (43), Bordeaux (35), l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle (35), l’aéroport de Paris-Orly (35), Toulouse (26), Rennes (25), Clermont-Ferrand (23), Tours (23) et Brest (23). Seules les principales villes des principales lignes des deux opérateurs nationaux ont été desservies

Au-delà de la période d’étude, l’ART observe enfin que « le trafic a progressivement repris au cours du troisième trimestre, sans retrouver son niveau du début d’année, et semble stagner ou décroître depuis fin août ».

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