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Thomas Cook France : le jugement final est attendu jeudi

C’est deux mois après sa déclaration de cessation de paiement que les dés seront jetés concernant les actifs de Thomas Cook France.

Le suspens sera levé demain. Le tribunal de commerce de Nanterre a mis en délibéré au 28 novembre sa décision sur la reprise de Thomas Cook France. C’est donc à cette date que l’on devrait enfin savoir quelles offres seront retenues pour la reprise des activités de Thomas Cook France et de Jet tours. « Le juge va rendre sa décision sur toutes les offres qui lui ont été présentées le 19 novembre », nous rappelle ce matin la direction de la communication. Le « jugement final » sera alors communiqué aux administrateurs judiciaires, puis rendu public.

Le périmètre distribution de Thomas Cook couvre 174 agences intégrées. L’offre du consortium réunissant Salaün, Sainte Claire, Havas Voyages et trois autres distributeurs, portant sur environ 140 points de vente, reste la mieux-disante. Plusieurs autres entreprises ont déposé un dossier. Quelques-unes l’ont fait dans le nouveau délai imparti, soit entre le 22 octobre et le 14 novembre : Citra Voyages, Voyages d’affaires Broc’s Voyage, Servotel, Voyage Bentz. In fine, 22 agences ne seront pas reprises, a minima.

Vers un plan social

Sur le périmètre tour-operating, une seule offre subsiste depuis l’abandon du projet porté par le management, celle qui concerne la marque Jet tours – sans salarié. Centrale d’achat détenue à 50% par Havas Voyages et à 50% par Selectour Entreprise, le GIE Asha a déposé un dossier pour « redéployer » le TO Jet tours dans des enseignes de distribution. Le groupement est prêt à mettre 400 000 euros sur la table pour la marque, et 50 000 euros pour ses sites et noms de domaine.

Le juge a décidé que la mise en jouissance des offres de reprise interviendrait le 1er décembre. Commencera alors une phase délicate, celle des négociations en vue du Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE), touchant les employés n’étant pas réembauchés par les repreneurs. La moitié des effectifs globaux pourraient être concernés.

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