Thomas Cook France : le tribunal rend son verdict le 28 novembre
Les salariés de Thomas Cook France vont encore devoir patienter huit jours pour connaître l’identité des repreneurs.
Hier, le tribunal de commerce de Nanterre a mis en délibéré au 28 novembre sa décision sur la reprise de Thomas Cook France, après avoir examiné les offres en lice. C’est à cette date que l’on devrait enfin savoir quelles offres seront retenues pour la reprise des activités de Thomas Cook France et de Jet tours. Durant toute la journée, le tribunal de commerce de Nanterre a auditionné, à huis clos, les candidats intéressés par un ou plusieurs actifs du voyagiste. Au total, une vingtaine d’offres de reprise partielles sont sur la table.
Sur place, mardi à Nanterre, la plupart des candidats avaient bien conscience du fait que les six offres indivisibles de Salaün Holidays, Havas Voyages (Marietton), Karavel/Promovacances, Le Vacon, Sainte Claire et Esprit de Voyages ont toutes les chances d’être retenues par le juge. Ce sont celles qui permettent de sauver le plus d’agences, soit environ 140 agences sur 174, et donc le plus d’emplois. C’est d’autant plus vrai que l’offre portée par l’équipe managériale a été « retirée » lundi soir. Alors qu’elle « était la seule à proposer une reprise de l’activité tour-operating Jet tours, elle n’a pas réussi à trouver la totalité du financement nécessaire dans les délais impartis », indiquait alors la direction de la communication. « Nous allons hériter des quelque agences qui n’ont pas été ciblées par le consortium », reconnaissait, lucide, un patron de réseau dans les couloirs du tribunal.
Mise en jouissance au 1er décembre
Dans la salle aux portes closes, les candidats ont défendu leur projet les uns après les autres devant le juge, jusqu’à près de 19h. « Il fallait que le juge entende toutes les offres améliorées », explique une personne présente dans la salle. « C’est un exercice de style, le juge avait besoin de clarifier certains points », appuie Stéphane Le Pennec, pour le groupe Salaün Holidays, dont l’offre a été améliorée. Du côté des créanciers, « c’est le transfert des contrats de Thomas Cook France et/ou Jet tours vers les nouveaux repreneurs» qui est envisagé, selon un bailleur.
Le juge a décidé que la mise en jouissance des offres de reprise interviendrait le 1er décembre. « Cela va permettre de ne pas avoir de fiches de paie pour un ou deux jours, c’est plus simple au niveau des comptes », précise un proche du dossier. Rappelons que Thomas Cook France regroupe 174 agences de voyages en propre et le TO Jet tours, soit 777 salariés.
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