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Salaün repart à la conquête de l’Amérique

En très bonne santé, le groupe breton souhaite renforcer sa croissance aux Etats-Unis grâce à un catalogue dédié, « Hugh! ».

Le groupe Salaün peut envisager l’avenir sereinement. Il a réalisé une bonne année 2017 avec un chiffre d’affaires en hausse de 5%, soit 218 millions d’euros. Selon Stéphane Le Pennec, le directeur général du groupe, cela permet même au tour-opérateur de se classer « à la deuxième place des groupistes en France en termes de volume d’affaires et à la quatrième place en terme de rentabilité sur résultat net ».

L’année 2018 s’annonce bien elle aussi puisque le groupe affiche une croissance de 21% entre ses différentes marques. « Nous pouvons sérieusement envisager la cinquième au classement des tour-opérateurs », affirme Stéphane Le Pennec.

Les Etats-Unis à la relance

« Mais pour la première fois pour Salaün Holidays, l’année dernière, la Russie est passée devant les États-Unis sur le long courrier », indique Stéphane Le Pennec. Il l’explique en partie par l’effet Trump mais surtout par le fait que les États-Unis sont devenus une destination refuge pour tous les tour-opérateur. L’arrivée de la concurrence a donc logiquement fait baisser les ventes pour le groupe.

C’est pourquoi Salaün a décidé de relancer sa production USA et Canada avec un catalogue dédié, « Hugh! ». Il sera le pendant nord-américain aux offres Nordiska pour la Scandinavie, et Pouchkine Tours pour la Russie et les ex-républiques d’URSS.

Avec 8 000 voyageurs par an et un volume de 18 millions d’euros le TO entend bien renforcer sa destination la plus ancienne. Dans cette brochure de 180 pages, le TO ajoute une production « à la carte ». Et préserve bien sûr le pré-acheminement du client depuis son domicile que ce soit en taxi ou en VTC.

Un rachat ? Wait and see

Interrogé sur des possibilités de croissance externe Michel Salaün a été clair : « Nous regardons ce qui se passe. Nous ne voulons pas veut pas reprendre un tour-opérateur parisien à tout prix », faisant sans doute allusion aux rumeurs courant sur le rachat d’Asia. « Cela demande beaucoup de travail et d’argent car les salaires sont souvent plus élevés. Il faut louer des bâtiments etc. La question que l’on se pose c’est : Quelle est notre cible ? Nous étudions un certains nombre de dossiers. Parfois les meilleures affaires sont celles que l’on ne fait pas. »

Rappelons que le groupe possède désormais 127 agences en propriétés. 3 200 agences de voyages sont revendeuses.

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