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Réouverture des frontières : le Monténégro et la Serbie retirés de la liste de l’UE

Deux pays retirés de la liste, et pas de nouveau venu : après une phase d’ouverture, la situation sanitaire restreint à nouveau les possibilités de voyage.

La liste des pays dont les voyageurs sont les bienvenus dans l’Union Européenne se réduit désormais à 12 noms. Jeudi, l’Union européenne a en effet retiré le Monténégro et la Serbie de sa liste. Etablie il y a quinze jours, cette liste est basée « en particulier » sur des critères épidémiologiques et est soumise à une révision quinzomadaire. Tout comme la Serbie, le Monténégro a lui aussi enregistré une des hausses inquiétantes des cas de nouveau coronavirus au cours des derniers jours. Aucun nouveau pays n’a en revanche été admis dans la liste depuis sa publication. Les États-Unis, pays le plus touché au monde, en restent exclus pour le moment. Le Brésil,  la Russie, ou encore l’Inde, où la pandémie explose depuis début juillet, n’y figurent pas on plus.

Les douze pays sur la liste sont : Algérie, Australie, Canada (qui n’autorise en revanche pas les voyages des Français sur son territoire avant le 31 juillet), Géorgie, Japon, Maroc, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Corée du sud, Thaïlande, Tunisie, Uruguay. La présence de la Chine sur la liste reste assortie d’une condition de réciprocité. Bien qu’ayant quitté l’UE, le Royaume-Uni est considéré comme un pays membre jusqu’à la fin de la période de transition le 31 décembre.

Une coordination difficile

Cette décision risque en tout cas une nouvelle fois de mettre les nerfs des professionnels du voyage à rude épreuve. Dans un communiqué diffusé vendredi matin, l’Ectaa a interpellé l’Union Européenne pour demander aux États membres de mieux gérer les restrictions de voyages et les avertissements aux voyageurs, “afin de contribuer à rétablir le tourisme et la confiance des voyageurs ».

La recommandation adoptée par l’UE n’est en effet pas contraignante : les Etats membres restent responsables des voyageurs qu’ils laissent entrer sur leur territoire. Même si l’UE  tente de se coordonner, en raison de la liberté de circulation au sein de l’espace Schengen, certains pays ont décidé de ne pas suivre ces recommandations, à l’instar notamment de la Grèce, qui avait décidé dès le début juillet de fermer ses frontières aux ressortissants de Serbie.

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