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Remue-méninges

« On se doutait que l’arrivée de TUI et de Thomas Cook en France en 2004 allait obliger les généralistes à se repositionner. Après un été 2006 plus que médiocre, l’heure de vérité a sonné et l’effervescence est à son comble. Chez Nouvelles Frontières, la stratégie reste à valider après des résultats décevants et le remplacement d’Eric Debry à la tête du groupe par Jean-Marc Siano. Une réunion dans les prochains jours pourrait entériner de

On se doutait que l’arrivée de TUI et de Thomas Cook en France en 2004 allait obliger les généralistes à se repositionner. Après un été 2006 plus que médiocre, l’heure de vérité a sonné et l’effervescence est à son comble. Chez Nouvelles Frontières, la stratégie reste à valider après des résultats décevants et le remplacement d’Eric Debry à la tête du groupe par Jean-Marc Siano. Une réunion dans les prochains jours pourrait entériner de nouveaux choix. Tout est possible, y compris l’ouverture de la vente des produits NF aux agences Havas Voyages, à la manière du revirement opéré par le Club Med il y a deux ans, lorsque ce dernier décida d’élargir sa distribution.

Jet tours vient pour sa part de sacrifier une partie de son offre d’hôtels-clubs, qui génère tout de même 60 000 clients ! Une décision logique dans le cadre de sa stratégie de montée en gamme, mais difficile à prendre tant les agences, en particulier les enseignes Jet tours, ont besoin de ce type de produits pour attirer le chaland. Jusqu’à présent, en jouant la carte de la valeur plutôt que du volume, le TO a marqué des points. Les résultats des prochains mois diront s’il a eu raison de marcher sur les plate-bandes de Kuoni.

Look Voyages, en reprenant à son compte ce filon des clubs familiaux, a effectué un spectaculaire rétablissement. Reste Fram. Pénalisé par une image vieillissante, le voyagiste a modifié son logo et sa communication. Pour autant, il conserve une production capable de satisfaire le plus grand nombre et une brochure très classique. Un calcul qui n’est pas nécessairement mauvais, dans la mesure où ses concurrents ont choisi leur camp (petits prix ou haut de gamme), lui laissant ainsi le champ partiellement libre. Reste qu’à l’heure d’Internet et du marketing, ce refus de trancher pourrait constituer un handicap et brouiller un peu plus l’image du TO. D’autant que Fram multiplie du même coup ses compétiteurs potentiels, Jet tours, Kuoni, Thomas Cook ou TUI pour ses produits les plus chics, Marmara, Neckermann ou Look Voyages pour les hôtels-clubs familiaux, Vacances Transat ou Asia pour les circuits. Les clients seront-ils au rendez-vous ? Pour Fram comme pour les autres, 2007 s’annonce décisive.

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