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Querelle de clochers

Les 3 et 4 avril, Rendez Vous France a accueilli 800 voyagistes étrangers, venus faire leur marché auprès des prestataires du tourisme hexagonal. L’équivalent français du Pow Wow américain en quelque sorte. Enfin ! Car les pouvoirs publics n’avaient jamais réussi à organiser une manifestation unique, et trois salons régionaux se succédaient, compliquant le travail des acheteurs, obligés d’effectuer un véritable marathon à travers la Fran

Les 3 et 4 avril, Rendez Vous France a accueilli 800 voyagistes étrangers, venus faire leur marché auprès des prestataires du tourisme hexagonal. L’équivalent français du Pow Wow américain en quelque sorte. Enfin ! Car les pouvoirs publics n’avaient jamais réussi à organiser une manifestation unique, et trois salons régionaux se succédaient, compliquant le travail des acheteurs, obligés d’effectuer un véritable marathon à travers la France.

Ce rassemblement en un lieu unique était pourtant loin d’être gagné, tant il est encore difficile de faire travailler deux régions ensemble. Construire un circuit le long de la Loire est presque aussi complexe que fabriquer un périple en Chine ! Et fédérer la communication l’est encore plus. Pourtant, le Languedoc-Roussillon n’aurait-il pas intérêt à unir ses forces avec Paca pour promouvoir la Méditerranée française, et la région Centre avec les Pays-de-la-Loire pour communiquer ensemble sur la fameuse Loire Valley ? Car pour un touriste américain ou japonais, ces querelles de clochers n’ont aucun sens. Rendons grâce à Maison de la France qui a su fédérer (au moins pour deux jours !) des intérêts divergents.

Ces inepties vont bien plus loin. Les enjeux économiques dans le tourisme sont si importants, et la concurrence si grande, que toutes les régions veulent leur parc de loisirs, certaines d’y trouver la solution miracle pour attirer les visiteurs. Dernier projet en date, le Bioscope, qui ouvrira en juin en Alsace. Le partenariat entre les collectivités locales et Grévin & Cie (qui gère aussi le Parc Astérix) permettra-t-il de lui éviter des déconvenues ? Espérons-le. Car de Vulcania (initié par Valéry Giscard-d’Estaing) à la Cité de l’Espace à Toulouse, les exemples de parcs en difficulté se ramassent à la pelle. Rien de surprenant. En investissant les deniers publics dans des projets souvent surdimensionnés, les élus sont aussi obligés de leur donner une caution pédagogique ou culturelle. Il en résulte des sites hybrides, mal conçus. Que le Parc Astérix soit l’un des seuls en France à gagner de l’argent n’est pas un hasard. C’est aussi l’un des rares où l’on pénètre avec une seule idée en tête :

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