Prague, l’envoûtante

Charmant! C’est l’impression que je garde de mon premier séjour dans la capitale tchèque. Deux journées de balades dans les belles ruelles de la vieille ville, coeur vivant de Prague, m’ont permis de goûter à l’atmosphère romantique et bohème du lieu.

A peine descendu de l’avion Czech Airlines, après 1 h 45 de vol, notre groupe composé d’une quinzaine de personnes a été accueilli par Michaela, notre guide tchèque, qui parlait un français impeccable ! Un tour de bus dans la nouvelle ville (Nove Mesto) en sa compagnie a été l’occasion de découvrir les imposants bâtiments Art nouveau et l’esprit de la Sécession viennoise.

Le soir, notre dîner fut très agréable, à bord d’une péniche, croisant sur les flots tranquilles du fleuve Vltava. L’idéal pour admirer la ville illuminée. Accueillis, comme le veut la tradition, avec un petit verre de becherovka, l’alcool local confectionné à partir de plantes, nous avons dégusté un buffet traditionnel, tout en essayant d’apprendre quelques mots de tchèque ! Tâche difficile, qui m’a vite fait comprendre pourquoi les échanges avec les Praguois sont compliqués, même si leur accueil est chaleureux.

Le lendemain, notre balade a débuté par le quartier du château (Hradcany), qui veille sur la ville, perché sur sa colline. L’intérieur de l’imposante basilique Saint-Georges est sublime, avec ses nombreux vitraux colorés. En contrebas, quel plaisir d’arpenter le vieux quartier baroque de Mala Strana aux ruelles pavées si poétiques ! On comprend pourquoi les grands écrivains tels que Kafka ou Chateaubriand ont été inspirés ! J’ai beaucoup aimé les jolies façades colorées et leurs décorations fleuries. Surprise, en face de l’ambassade de France, le mur en hommage à John Lennon tranche avec les centaines de tags colorés inscrits depuis sa mort!

Le joyeux marché de Pâques

Pour rejoindre la vieille ville (Stare Mesto), nous avons traversé le célèbre pont Charles, aux trente statues de saints, où les caricaturistes et les marchands de souvenirs tentent d’appâter les nombreux touristes. Par chance, le ciel grisâtre s’était éclairci lorsque nous sommes arrivés à l’entrée de la grande place où se tenait le joyeux marché de Pâques. Les étals des maisonnettes en bois, et aux toits rouges, regorgeaient de spécialités culinaires et autres souvenirs tchèques, comme les fameux oeufs peints. C’est au milieu de la foule que nous avons admiré la célèbre horloge astronomique qui date du xve siècle. Elle sonne toutes les heures et amuse les visiteurs avec ses statues qui surgissent un instant pour danser, avant que ne retentisse le chant d’un coq doré…

Quel contraste avec le quartier de Josefov, bien plus austère, qui abrite l’émouvant vieux cimetière juif aux 12 000 stèles, ou encore la synagogue Staronova, le tout au milieu de boutiques de luxe ! Nous avons ensuite dévalé la rue Zelezna jusqu’à la Tour Poudrière, qui marque l’entrée dans la vieille ville, en passant devant le Karolinum, première université d’Europe centrale datant de 1348.

Le soir, après avoir emprunté le funiculaire, sur la colline des amoureux (Petrin), j’ai adoré dîner au restaurant panoramique Nebozizek, tout en écoutant des airs de piano. Le lendemain, c’est sous un grand soleil que chacun s’est promené librement, profitant de la situation centrale de notre hôtel, le Belvédère, un 3b tout à fait correct, à quelques minutes à pied de la vieille ville et à proximité de nombreux arrêts de tramway.

a J’ai aimé les tramways authentiques.

a J’ai adoré les pâtisseries locales (dites Trdlo).

Z J’ai regretté que l’eau soit payante dans les restaurants et les bars.

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