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Paris/Fort-de-France, vu du cockpit

Dans le cockpit d’un A 330-200, sanglé derrière les deux pilotes, expérience en live du vol SS924 de Corsairfly. Du premier briefing à l’atterrissage.

Premier briefing au siège de Corsair à Rungis avec les deux pilotes, Yves Aiteli, 18 000 heures de vol, (instructeur et contrôleur), et Sébastien Pirre, plus de 10 000 heures de vol. Ils auscultent les 8 h 30 de vol à venir : météo, plan de vol, route, « terrains d’appui » (Les Açores et La Barbade), cartes et plans d’approche, charge de l’avion, emport optimum de carburant,… Les consignes cabine sont transférées au PNC (personnel navigant commercial).

Une demi-heure plus tard dans le nez de l’A330 qui offre une vue plongeante sur la piste, les deux navigants égrènent chiffres et données, étalent des cartes, vérifient les nombreux écrans, tapotent sur des claviers, ajustent d’innombrables manettes et interrupteurs. Incompréhensible pour un néophyte.

PILOTAGE AUTOMATIQUE À 3 000 m D’ALTITUDE

Les derniers passagers sont embarqués. Annonce en cabine, réglage des sièges pour ajuster le bras au « side stick », la manette latérale qui permettra le pilotage manuel, et du casque/micro sur la tête. Le tracteur tire les tonnes du monstre vers l’arrière. Les moteurs démarrent en sifflant. Le roulage vers la piste de décollage se fait en douceur jusqu’au bout de piste.

Top départ. Les moteurs rugissent, le cockpit tremble, la masse s’ébranle, accélère vite. L’avion se soulève. Les premiers nuages sont atteints en quelques secondes. Les premières turbulences secouent la carlingue au sortir des nuages. Les pilotes tirent leurs pare-soleil. À 3000 mètres d’altitude, le pilote automatique est enclenché et les casques enlevés. La demande de clearance (autorisation de traversée de l’océan) est lancée et, au sortir du continent, la vue est dégagée au-dessus de Belle-Île-en-Mer.

Malgré l’automatisme, les pilotes restent toujours actifs. Pour lutter contre la fatigue, ils s’accordent à tour de rôle des microphases de récupération. Pendant des heures, l’avion suit la route prévue, traversant un ciel clair sur une ouate infinie de nuages, tout en étant secoué de turbulences invisibles. Déjà les préparatifs de descente approchent. Nouveau briefing, cartes à l’appui, sur l’approche de l’aéroport. Les données météo montrent des conditions mi-figue, mi-raisin. Le pilotage manuel est repris. Les montagnes de la Martinique se détachent entre des nuages bourgeonnants. Nouvel échange intense de chiffres entre pilotes. L’axe de la piste est très visible et le toucher quasi impeccable. « Bienvenue à Fort de France, la température extérieure est de 30 ° ». Les passagers sont sur un petit nuage.

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