Parc Astérix : « Avec 2,6 millions de visiteurs, nous bouclons une année record »
Pour Guy Vassel, son directeur général adjoint, le Parc Astérix parvient désormais à se positionner comme une destination de court-séjour. Du moins une partie de la saison.
L’Echo touristique : Le Parc Astérix conclut une année qui a vu le secteur des parcs de loisirs redémarrer de façon spectaculaire. C’est votre cas ?
Guy Vassel : Absolument, puisqu’en 2022, nous avons battu tous nos records de fréquentation. Nous avons accueilli 800 000 visiteurs sur les seuls mois de juin, juillet et août. Ce bilan confirme la très bonne dynamique enregistrée depuis l’édition 2021 de Peur sur le Parc (l’exercice du Parc Astérix se tient d’octobre à septembre, NDLR). Notre saison de Noël, à laquelle nous avons donné plus d’ampleur, a très bien fonctionné aussi, et nous avons rouverts sur les chapeaux de roue au printemps. Sur toute l’année, nous aurons donc accueilli 2,6 millions de visiteurs. Notre précédent record datait de 2019, avec 2,3 millions de visiteurs.
Comment expliquez-vous ce succès ?
Guy Vassel : Il repose sur plusieurs piliers. Le premier, c’est notre politique d’investissement, et notamment sur le volet hôtelier. Pour la première fois, nous avons pu exploiter nos trois hôtels, soit 450 chambres, pendant toute une année. Ils ont très bien fonctionné. En août, nous avons même atteint un taux d’occupation global de 95%. Et nous sommes complets tous les week-ends. Parallèlement, nous avons investi sur le produit, avec de nouveaux spectacles, un défilé gaulois enrichi, et plus d’animations de rue dans le parc. Ces investissements augmentent la satisfaction des visiteurs et nous permettent d’imposer le Parc Astérix comme une destination de court-séjour. Et puis, nous avons profité d’éléments extérieurs, comme de l’excellente météo, des reports de la période Covid et de l’envie des gens de se divertir.
Leur comportement a évolué cette année ?
Guy Vassel : Les dépenses augmentent, en restauration comme en boutiques. Nous en sommes satisfaits, puisque cela porte la progression de notre chiffre d’affaires, qui est encore plus forte que celle de notre fréquentation. Et c’est un indicateur de la satisfaction de nos visiteurs.
Comment se profile 2023 ?
Guy Vassel : Le problème, quand on réalise de telles performances, c’est que la barre devient très haute pour l’année suivante ! Mais c’est un défi que nous allons relever. Déjà, les premières tendances de réservation nous montre que le marché est réceptif. L’année prochaine, nous aurons une très forte actualité avec la zone thématique Toutatis, ses attractions à sensations fortes ou familiales, et son aire de jeux. C’est ce qui portera la croissance de notre fréquentation en 2023. Investir sur le produit nous permet d’être une destination de court-séjour. Et c’est ce que nous continuerons de faire, y compris pour la fin de l’année : avec Peur sur le Parc, d’abord, qui accueille notamment une nouvelle zone de terreur ; et avec le Noël Gaulois, qui accueillera un marché de Noël et un défilé gaulois thématique.
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