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Panade à Paname

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Avant de souhaiter les traditionnels voeux de début d’année, il semble important de rappeler que durant l’hiver, il fait froid. Depuis déjà quelque temps, madame Michu raconte n’importe quoi : il y a encore des saisons et si elle a encore de l’influence sur certains professionnels, il est de notre devoir de crier à l’imposture. Madame Michu, taisez-vous et retournez à votre pelle à neige ! On rigole, car il y a de quoi se moquer. Titillés par notre cor au pied droit qui lancine toujours en cas de mauvais temps à venir, nous avions, bien avant la trêve des confiseurs, appelé ADP, le gestionnaire des aéroports parisien, pour connaître les dispositions qui seraient mises en oeuvre en cas de neige. « Mais il n’y aura aucun problème, monsieur, nous avons renforcé notre plan neige et nous avons des moyens supplémentaires pour faire face aux intempéries et assurer un service normal », nous avait-on répondu. On allait voir ce qu’on allait voir. On a vu. Aujourd’hui à tous les étages, on vilipende, on invective, on renvoie la balle, on audite, on enquête, on va sanctionner et, encore une fois, on verra ce qu’on verra. En oubliant au passage que, concernant au moins les voies et les entreprises publiques, les moyens de déblaiement sont à la hauteur d’une part de ce que le contribuable est prêt à y mettre et d’autre part de ce que les pouvoirs publics sont disposés à y consacrer. Du coup, compte tenu du gros coup de froid sur les dépenses en tout genre, même les indispensables, on a envie de dire au revoir la neige et à l’an prochain pour la suite odysséenne des naufrages climatiques en tout genre. Étant prévenu que, fondamentalement, rien ne devrait évoluer à court terme, il faut être prévoyant pour les prochains départs et alerter vos clients : ne pas oublier de fourrer dans le bagage à main, un sac de couchage, un casse-dalle consistant, un oreiller gonflable, une tenue de rechange, un kit de toilette, un masque occultant à cause des néons des terminaux, et, bien sûr, une réserve personnelle de glycol, mais dans la limite des 100 ml autorisés. Et en cas de réveillon forcé dans le chaleureux terminal 1 de Roissy ou le très convivial hall d’Orly Sud, on peut remplacer l’alcool par le glycol ? Burp, bonne année quand même !

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