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Népal : les vols d’hélicoptères autour de l’Everest reprennent partiellement

Sujets d’une querelle sur leur impact environnemental autour du point culminant de la planète, les vols d’urgence en hélicoptère reprennent au Népal. Les vols commerciaux restent eux encore soumis à négociations.

Les compagnies aériennes du Népal ont repris les vols d’hélicoptères autour de l’Everest, suspendus début janvier en raison d’une polémique sur leur impact sur l’environnement et les randonneurs, a-t-on appris mardi 28 janvier auprès d’elles. « Les vols de secours ont recommencé samedi pour des raisons humanitaires », précise le vice-président de l’Association des opérateurs aériens du Népal (AOAN), Pratap Jung Pandey.

Les vols commerciaux restent, eux, suspendus à l’issue de négociations entre opérateurs, autorités et populations locales, a-t-il précisé. L’AOAN avait décidé de clouer au sol tous ses hélicoptères au début du mois, à la suite de manifestations d’hostilité qui, selon elle, mettaient en danger la sécurité des pilotes.

Jusqu’à 60 rotations par jour

Faute de routes praticables, les hélicoptères constituent un moyen de transport indispensable dans les vallées et les pentes de l’Himalaya, particulièrement en cas d’urgence. L’alpiniste allemand Jost Kobusch a ainsi renoncé récemment à sa tentative d’ascension hivernale de l’Everest faute d’hélicoptère de secours.

Avec l’essor du tourisme, les rotations de « confort » autour des sommets ont nettement augmenté ces dernières années. Pour un millier de dollars, un vol permet ainsi de rallier le camp de base de l’Everest en une journée en évitant une marche d’approche de quinze jours. L’AOAN recense une quinzaine de vols d’agrément par jour en moyenne, jusqu’à une soixantaine pendant le pic de la saison touristique.

Les autorités du parc national de Sagarmatha, qui héberge le plus haut sommet du monde, ont décidé de les interdire, les jugeant néfastes pour l’environnement et pour l’emploi des sherpas puisqu’ils éloignent les randonneurs. Plus de 50 000 touristes visitent la région de l’Everest chaque année.

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