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My Personal Guide : « Nous voulons nous développer en marque blanche »

Cette application transforme les smartphones en audioguide géolocalisable, personnalisable en fonction des besoins des opérateurs touristiques.

Disponible en 11 langues – bientôt 12 – My Personal Guide s’efforce de se faire une place sur le marché. Grâce à la géolocalisation, cette application indique tous les monuments et lieux touristiques à visiter et permet de créer des itinéraires grâce à la géolocalisation, tout en délivrant des informations pratiques sur les transports, les magasins ou les services. Avec un contenu personnalisable en fonction des besoins des pros.

« Depuis VivaTech nous sommes en discussion avec un certain nombre d’opérateurs, notamment des compagnies aériennes, explique Bernard Partouche, le créateur du concept. Nous travaillons aussi avec des organisateurs d’événements, de foires, de congrès et de salons, qui se montrent intéressés. » Musées, hébergements, hôtellerie de plein air, transporteurs, aéroports ou grands magasins… Le champ d’application est vaste.

Des contenus sur mesure

L’application permet d’apporter une double information : des indications pratiques, mais aussi un contenu touristique personnalisé. « Certains pays nous demandent de développer par exemple un contenu en intégrant des adresses de restaurants halal pour leurs voyageurs. Nous pouvons parfaitement le faire. »

« Nous voulons nous développer en marque blanche parce que nous avons bien conscience que nous sommes tout petits et qu’il faudrait de gros budgets pour pouvoir s’imposer et faire de la pub », explique Bernard Partouche. 

L’application est proposée à 1,99 euros sur les app store. « Sur le B2B, nous proposons aux pros de vendre cette application à leurs clients à un tarif moindre, en misant sur la notion de volume. L’autre option consiste à offrir aux pros la possibilité de personnaliser notre application. Soit ils intègrent cette prestation à leur prix de vente, soit ils proposent l’application à la vente à leurs clients, dans ce cas, ils sont commissionnés. » 

Après avoir beaucoup investi, notamment pour développer de nouvelles langues, My Personal Guide cherche actuellement à lever des fonds. « Nous sommes en discussions avec plusieurs organismes, affirme Bernard Partouche. Mais je dois avouer que les taux qui nous sont proposés sont parfois exorbitants. » La start-up compte actuellement cinq associés, qui ont tous investi sur leurs fonds propres pour développer My Personal Guide.

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