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Mon lagon bleu en Polynésie, à bord du Paul Gauguin

Dominique Sarfati, responsable de l’agence Thomas Cook, place Victor-Hugo dans le XVIe arrondissement de Paris, a participé à un éductour de dix jours en Polynésie.

C’est par le traditionnel collier de fleurs de tiare que nous avons été accueillis à notre descente d’avion à Papeete. Le vol Air Tahiti Nui depuis Paris n’est finalement pas si long et fut l’occasion de faire connaissance entre vendeurs du réseau Thomas Cook auxquels cet éductour de dix jours en Polynésie était destiné.

Du bleu plein les mirettes…

Après une nuit au Méridien, nous avons embarqué à bord du Paul Gauguin de la compagnie Radisson Seven Seas Cruises. La croisière est sans doute le meilleur moyen de découvrir l’archipel de la Société et ses îles de rêve : Moorea, Raitea, Tahaa, Bora Bora. Chaque arrivée dans un lagon est un spectacle magnifique, comme l’entrée dans la baie de Cook à Moorea.

Le Paul Gauguin, avec ses 320 passagers, possède de plus l’avantage d’être un paquebot à taille humaine. Il n’y a pas ce côté foule lorsque l’on débarque sur ces îles qui ne sont pas bien grandes. Pour cette raison, l’achat d’excursions n’est pas indispensable car la découverte des îles à pied ou en taxi est très aisée. Face à l’eau turquoise des lagons, on ne peut résister longtemps aux activités nautiques proposées par la compagnie depuis des motus privés, tels le ski nautique, la planche à voile et, bien sûr, la plongée sous-marine pour admirer les gigantesques raies mantas de Bora Bora. Certains parmi nous se sont également essayés aux cours de fitness, mais le rythme était trop soutenu !

Comme tout paquebot de luxe qui se respecte, le service à bord est irréprochable. Les passagers sont bichonnés par un personnel polynésien, métropolitain voire québécois. Il n’y a donc aucun problème de langue à bord, même si seulement 20 % des croisiéristes sont français. Les annonces sont aussi faites en français.

…et des couleurs dans l’assiette

Au cours de cette semaine, nous avons pu apprécier, tout comme les passagers, la douceur de vivre locale, grâce à cinq animatrices polynésiennes, les Gauguines, qui chantent, dansent et donnent des cours sur la culture, l’histoire, la cuisine polynésienne… La gastronomie est justement l’autre point fort de ce voyage, avec le restaurant l’Apicius, du chef Jean-Pierre Vigato, qui est 2b au Michelin à Paris pour son établissement homonyme. S’il faut réserver pour apprécier cette table, cette procédure n’est pas nécessaire pour l’Etoile, l’autre restaurant dont la carte n’a rien à envier à celle de l’Apicius. Les boissons, y compris le vin, sont incluses à table. C’est un élément important car la vie est très chère en Polynésie. Avec sa formule tout inclus, la croisière offre donc un excellent rapport qualité-prix, notamment si l’on compare avec les hôtels qui pratiquent des tarifs élevés, supérieurs à ceux par exemple de l’île Maurice où la qualité du service est pourtant meilleure.

Cette croisière m’a donné envie de revenir en Polynésie pour embarquer cette fois-ci à bord de l’Aranui, le cargo mixte qui navigue jusqu’aux Marquises. C’est le produit opposé à la fois plus simple, plus jeune, plus francophone et plus culturel, car les traditions ont été davantage préservées aux Marquises. Comme sur le Paul Gauguin, l’ambiance y est conviviale. Il est possible pour nos clients d’enchaîner les deux croisières, ce qui me semble une bonne solution car 14 jours au bout du monde permettent de déconnecter. Et de se remettre du décalage horaire !

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