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Mise en vente de Promovacances/Fram : 5 questions à Folco Aloisi

La société d’investissement LBO France a mandaté la banque Rothschild pour organiser la cession de son pôle voyage. Nous avons interrogé à ce sujet Folco Aloisi, cofondateur de Karavel, maison mère de Fram.

Selon Les Echos, LBO France a confié à la banque Rothschild un mandat de vente de son pôle voyage, constitué de Karavel/Promovacances et de Fram, repris auprès du tribunal en 2015. Le groupe de tourisme pèse près de 520M€ de chiffre d’affaires annuel, dont 350M€ pour Karavel/Promovacances, et 170M€ pour Fram. Un acquéreur serait d’ores et déjà sur les rangs, ajoute le journal économique. Des discussions sont effectivement en cours, nous a confirmé Folco Aloisi, cofondateur de Karavel, maison mère de Fram.

L’Echo touristique : Pourquoi LBO France veut vendre ?

Folco Aloisi : C’est la vie des entreprises. Il y a 17 ans que nous sommes dans l’aventure entrepreneuriale avec Promovacances. Depuis, nous avons eu quatre actionnaires différents : Sabre, Amadeus, Barclays Private Equity, puis LBO France. Les actionnaires achètent et vendent. Les investisseurs comme les fonds restent en moyenne 3, 5 ou 7 ans, selon les cas. LBO France nous accompagne depuis 2011, et décide de vendre sa part qui est majoritaire. C’est normal.

Ne pensez-vous pas que cette nouvelle va déstabiliser les équipes ?

Oui et non. Les équipes savent que LBO France est actionnaire depuis quelques années. Il y a toujours un moment d’achat et vente.

A quelle échéance pensez-vous que la vente sera finalisée ?

Des discussions sont en cours. La transaction devrait être bouclée dans 2 à 6 mois, je pense. Nous aurons un nouvel actionnaire, pour investir dans l’entreprise.

Ce projet de cession ne change rien à votre stratégie ?

Non, au contraire. Les chiffres annoncés par Michel Quenot (DG de Fram, Ndlr) sont très encourageants. Avec LBO France, nous avons repris et redressé Fram. Les ventes ont augmenté de 40% en 2017, par rapport à 2016. Nous avons divisé les pertes par quatre en l’espace de deux ans. Nous tablons bel et bien sur une perte comprise entre 4 et 5M€ cette année. En 2018, nous allons continuer de développer Fram.

Sur quels projets immédiats travaillez-vous sur 2018 ?

Ils sont nombreux. Nous sommes en train de signer trois nouveaux clubs pour l’hiver prochain. Nous déployons aussi de nouvelles fonctionnalités technologiques sur le site de Karavel, qui seront à terme activées sur le site de Fram.

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