Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Fram : Promovacances désigné repreneur

LBO/Promovacances hérite de Fram, vient d'annoncer le tribunal. Voici sa feuille de route pour le redressement du groupe toulousain.

 

C’est l’épilogue d’un long feuilleton pour les quelque 1300 salariés de Fram dans le monde : le tribunal de commerce de Toulouse accorde sa confiance au fonds LBO France et à sa filiale Karavel/Promovacances. Le jugement a été rendu aujourd'hui mercredi 25 novembre, vers 14h.

Les deux autres candidats en lice, pour la reprise globale de l’entreprise en redressement judiciaire depuis le 30 octobre, n’ont pas convaincu. NG Travel était devenu moins disant au niveau financier et social depuis la bonification de la proposition de LBO. Le spécialiste de la gestion immobilière DocteGestio, qui a renchéri avec un plan de continuation que d’aucuns jugeaient fantaisiste, avait l’appui de Georges Colson, mais pas celui du tribunal.

Réduire les sièges vides

Quelle est la feuille de route de Karavel/Promovacances, qui sera le bras opérationnel du fonds ? Avec LBO France, qui a promis 10 millions d’euros pour la reprise de 4 entités (Voyage Fram, Fram Agences, Plein Vent Voyages et Fram Nature), le groupe rompu au redressement d’entreprises en cessation de paiement va restructurer l'activité.

LBO a promis de conserver 429 salariés en CDI en France, soit un taux de 85% du périmètre cible, et l’intégralité des CDD. Le PSE qui en découle concernera 77 personnes, avec une priorité de réembauche d’une durée de 24 mois. Avec un tel dessein social, Promovacances avait les faveurs de nombreux salariés, mais pas de tous.

Selon l'offre de reprise déposée au tribunal, que L’Echo touristique a consultée, Alain de Mendonça veut "réduire massivement le nombre de sièges vides qui pénalise fortement la rentabilité actuelle de Fram (environ 800 000 sièges vides en 2014, pour un coût de 20M€)". Il est question de mettre en commun les capacités aériennes de Fram et de Karavel, dans "un plan de transport construit de façon coordonnée", de développer la vente directe "via les différents sites web de Karavel", qui de surcroît étendra son yield management.

Céder les activités hôtelières

Deuxième volet de la stratégie, le groupe d’Alain de Mendonça veut développer le chiffre d’affaires par le digital bien sûr – alors que le nombre actuel de 51 agences Fram sera réduit -, le "boost" du long-courrier, et celui des Framissima, et la consolidation des départs de province.

Par ailleurs, deux leviers d’optimisation sont identifiés, au niveau de l’organisation (avec "mutualisation de certaines fonctions support" notamment) et des réceptifs. S’agissant des réceptifs filialisés, deux options pourront être envisagées : "basculer les volumes Karavel vers le réceptif maison et en réduire les coûts ou céder l’activité et la confier à un prestataire tiers externe".

Enfin, le groupe parisien s’est engagé à poursuivre la stratégie de désengagement des activités hôtelières. "Ces activités mobilisent des ressources qui pourraient être utilisées à meilleur escient sur les activités cœur de métier de production et de distribution", explique Karavel dans sa feuille de route au tribunal.

%%HORSTEXTE:1%%

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique