Michel de Blust : Le Ceto ne peut intégrer l’Ectaa en l’état
» Le Ceto a présenté mardi midi la création de son syndicat Seto comme l’un des moyens d’être reconnu auprès de l’Ectaa, l’Association des agents de voyages et tour-opérateurs européens. Le secrétaire général du groupement européen explique
L’Echo touristique : Le tout nouveau Seto (Syndicat des entreprises du tour-opérating) pourra-t-il intégrer l’Ectaa ?
Michel de Blust : L’article 8 de nos statuts prévoit que s’il existe dans un même pays plusieurs associations professionnelles, elles doivent soit constituer une délégation nationale commune, soit former une fédération, afin qu’il n’y ait qu’un droit de vote par pays. En France, le Snav est membre fondateur depuis 1961. Si le Seto souhaite devenir membre, il doit donc former une délégation ou une fédération avec le Snav.
Ce type de collaboration existe-t-il dans d’autres pays ?
Nous ne comptons deux membres qu’en Espagne et en Autriche, mais ils ont formé une délégation nationale. La situation française s’est présentée depuis longtemps dans d’autres pays : en Belgique par exemple, les quatre organisations professionnelles ont formé une fédération, et c’est elle qui est devenue membre de l’Ectaa.
Cela signifie-t-il que vous n’entretenez aucune relation avec le Ceto ?
Jusqu’en 2010, a existé l’Ifto (Fédération internationale des tour-opérateurs), qui regroupait plusieurs organisations de tour-opérateurs, dont le Ceto. L’Ifto a été absorbé par l’Ectaa et les membres de l’Ifto qui ne faisaient pas partie d’Ectaa ont bénéficié durant un an d’un statut d’observateur. Ce fut le cas du Ceto.
A l’issue de cette année d’observation, certains ont décidé d’intégrer l’Ectaa en formant une délégation ou une fédération, comme en Espagne ou en Suède. Mais ça n’a pas été le cas en France. Le Ceto a donc perdu son statut d’observateur. Nous avons néanmoins des contacts tout à fait cordiaux avec lui à titre informel.
