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Miami, un véritable décor de cinéma

Pascal Cordier est responsable d’Ambre Voyages et du TO Côté Amérique, en Normandie. Il est revenu de Miami avec des images colorées plein la tête.

Je connaissais une grande partie des Etats-Unis. Mais je n’avais jamais mis les pieds à Miami. Grâce à l’éductour organisé par Air France et le bureau de représentation de la ville en France, j’ai comblé cette lacune. S’y promener, c’est un peu comme regarder une série télé ou un film américain tant ses images nous sont familières !

Rien à dire côté vol, d’autant que nous avons voyagé en classe affaires au retour ! Nous étions logés au Fontainebleau Hilton, un des hôtels qui fit la réputation de Miami dans les années quatre-vingt et qui a servi de décor au film Bodyguard ! Le bâtiment n’a pas beaucoup de charme et, même s’il est au bord de la superbe plage de Miami Beach, il est un peu excentré par rapport au quartier Art Déco. Sa grande capacité (plus de 1 200 chambres) et ses nombreuses activités en font néanmoins une bonne adresse pour les groupes et les familles.

Rien à voir cependant avec les nouveaux établissements qui ont pris possession des immeubles Art Déco et attirent les people du monde entier. Le voyage fut l’occasion de découvrir ces hôtels peu communs, qui constituent presque un but d’excursion en soi. Nous avons commencé par le Double Tree, assez classique comparé aux stars que sont le Delano ou le National. Décoré par le Français Starck, le premier est incroyable avec son décor blanc et ses voilages volant au gré du vent. Autant dire que les prix sont à l’avenant ! Juste à côté, le second est moins frime mais tout aussi étonnant. Pour ma part, dans une catégorie plus abordable, j’ai aimé l’ambiance cubaine du Palms. Si tous ces hôtels sont superbes, on peut regretter des chambres souvent petites. Et gare à ne pas se tromper lors de la vente : ils sont d’abord destinés à une clientèle individuelle, urbaine et branchée.

Bars branchés et starlettes liftées

Côté excursions, nous avons découvert les Everglades, ce vaste marécage que l’on parcourt en aéroglisseur. Décevant. A part quelques alligators et oiseaux, nous n’avons vu que peu d’animaux ! La balade a tout de même de quoi séduire les familles. Nous avons aussi visité les différents quartiers de la ville. Downtown et ses gratte-ciel, sans réel intérêt, et Coral Gables. Cet opulent quartier, où se succèdent de somptueuses maisons perdues dans une végétation luxuriante, rappelle combien Miami est la ville de la frime et du fric. Et que dire de notre balade en bateau parmi ces dizaines d’îles de milliardaires, où chaque villa tente de rivaliser avec sa voisine dans un mélange exubérant, du style mexicain au plus moderne ! Autre ambiance à Little Havana. Je garderai cette image de quelques vieux Cubains jouant aux dominos à l’ombre des cocotiers.

Enfin, le quartier Art Déco, avec ses immeubles pastel, ses néons qui brillent, ses bars branchés ouverts sur la plage et ses boutiques de marque où se côtoient starlettes liftées, jeunes éphèbes épilés et retraités bedonnants, ne m’a pas déçu. C’est aussi ça Miami : la ville des excès où tout est possible, des rêves les plus fous à la dure réalité du no limit, pour reprendre une expression américaine. Dommage que je n’aie pas eu le temps de tester Miami by night et ses discothèques. Mais nous avons tout de même découvert un lieu étonnant : un bar où l’on boit couché sur des lits tout blancs!

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