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Mettre en place du chômage partiel

Ces dispositifs peuvent être utiles en cas de crise ponctuelle mais ne sont pas adaptés à toutes les entreprises.

Les mesures de chômage partiel permettent aux employeurs de réduire leurs dépenses et aux employés de conserver un salaire minimum. Lorsque l’activité chute fortement, c’est une des rares solutions pour réduire ses frais fixes en maintenant l’emploi. Concrètement, l’employeur peut décider, après discussion avec le Comité d’entreprise ou les représentants syndicaux, de réduire le temps de travail au-delà de la durée légale ou de suspendre son activité. Mais il doit s’engager à verser à chaque salarié un montant correspondant au moins à 60 % de sa rémunération brute, avec un minimum de 6,84 euros par l’heure. Il reçoit en contrepartie une aide de l’État. Depuis le début de l’année, plusieurs améliorations ont été apportées, la participation de l’État a été augmentée de 3,84 euros à 4,84 euros par heure. Lorsque la période de chômage se poursuit au-delà de 2 mois, et sur 12 mois maximum, l’employeur doit conclure une convention d’ APLD (Activité partielle de longue durée), qui l’engage à verser 75 % du salaire brut à ses employés et lui permet de bénéficier d’une aide supplémentaire de l’Unedic fixée à 2,90 euros de l’heure.

Ces mesures, mises en place par certaines agences, dont Voyages Penchard lors des manifestations en Guadeloupe en 2009 ou Brittany Ferries en février 2011, permettent de faire face à des baisses d’activité conjoncturelles, réorganisations, procédures de sauvegarde… Mais elles ne sont pas forcément adaptées à la crise structurelle que traverse le tourisme ni à toutes les entreprises. Pour Tewfik Ghattas, gérant de STI Voyages « un TO, surtout spécialiste, a besoin d’un nombre minimum de commerciaux, pour garantir ses contrats avec les réseaux, de chef de produits (…). On peut, bien sûr, si une destination chute, réduire le travail sur la réservation. Mais cela casse l’esprit d’équipe et ne relance pas l’activité ».

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