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Malaysia Airlines : la piste terroriste s’éloigne

Les détenteurs des deux passeports volés seraient de simples immigrés clandestins.

Le Boeing 777 de Malaysia Airlines, qui a disparu des écrans radar le 7 mars, peu après son départ de Kuala Lumpur, était toujours introuvable le 11 mars. Il sera difficile de connaître avec précision les circonstances de l’accident sans les boîtes noires. Mais l’hypothèse d’un acte terroriste s’éloigne, selon Interpol.

"Plus nous recevons d'informations, plus nous sommes enclins à conclure que ce n'est pas un incident terroriste", a indiqué mardi le secrétaire général de l'organisation de coopération policière, Ronald K. Noble. La CIA a en revanche déclaré qu’on ne pouvait pas encore écarter cette piste.

Deux passagers étaient des clandestins

La possibilité d’un acte terroriste avait été évoquée après la découverte de deux passagers ayant voyagé avec deux faux passeports. D’après Interpol, deux détenteurs de passeports iraniens utilisés pour un vol entre Doha et Kuala Lumpur ont ensuite utilisé des passeports volés à des ressortissants italien et autrichien pour le vol Kuala Lumpur-Pékin. Mais les services de police thaïlandais et malaisiens pensent pour l’instant que les deux passagers étaient des clandestins en quête d'asile dans un pays européen.

Aucune piste n’est toutefois écartée. En Malaisie, quatre hypothèses sont toujours évoquées : un acte terroriste, un sabotage, un problème d'ordre psychologique chez les passagers ou l'équipage, et un problème d'ordre personnel chez un membre de l'équipage ou un passager.

D’après le Daily Mail, une jeune femme, qui a voyagé en 2011 avec l'un des pilotes du Boeing disparu, a été invitée dans le cockpit. "Tout au long du vol, ils nous parlaient et fumaient, ce qu'ils ne sont pas autorisés à faire, je crois. (…) Ils prenaient également des photos, posant avec nous dans le cockpit, alors que l'avion volait", a-t-elle raconté.

Des interrogations sur le contrôle aérien

D’autres interrogations ont été soulevées sur le contrôle aérien. Normalement, les contrôleurs ont des contacts radios réguliers avec l’équipage et suivent la position de l’appareil via les écrans radars.

"Quand ils ont perdu la trace du Boeing 777, l’engin se trouvait entre la Malaisie et le Vietnam, qui est une zone complexe. Les échanges radios ont donc dû être nombreux" explique Gérard Arnoux, pilote chez Air France, sur le sit du Nouvel Observateur.

"Pourtant, la compagnie affirme qu’elle n’a reçu aucun message ACARS (Aircraft Communication Addressing and Reporting System). C’est extrêmement surprenant, quand on sait par exemple que lors de l'accident du vol AF447 d'Air France qui reliait Rio à Paris, survenu en juin 2009, la maintenance de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle avait reçu 24 messages ACARS pendant la chute de l’appareil, avant que celui-ci ne s’abime en mer", ajoute le pilote.

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