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Lufthansa : la low cost Eurowings stoppe le long-courrier

Le long-courrier low cost a (encore un peu plus) du plomb dans l’aile avec la restructuration d’Eurowings.

Lufthansa a présenté lundi un plan de redressement pour sa filiale à bas coûts Eurowings. La compagnie Eurowings va désormais se concentrer sur les vols court-courriers et devra réduire ses coûts de 15% d’ici 2022 afin de redevenir rentable. Par voie de conséquence, sa flotte d’avions sera standardisée, au profit d’A320 d’Airbus. Et ses activités long-courriers seront transférées vers « l’organisation du réseau », un terme bien énigmatique. « Les actions prévues devraient améliorer durablement la création de valeur du groupe Lufthansa », assure un communiqué de presse.

Finis la Thaïlande et la Rep Dom’

 

Lufthansa a expliqué le 16 juin que la baisse des revenus tirés de sa filiale « low cost » était l’une des principales raisons l’ayant incité à publier un avertissement sur ses résultats prévisionnels en 2019.

Le groupe allemand avait dévoilé son projet de compagnie long-courrier à bas coûts au salon ITB de Berlin en 2015, avec de premiers vols en octobre de la même année. Bangkok, Phuket, Varadero et Punta Cana étaient dans son plan de vols. Une stratégie qui aura donc duré moins de quatre ans. Concurrencée par EasyJet et autres Ryanair, Eurowings a notamment souffert de la coûteuse intégration d’appareils et de salariés d’Air Berlin, qui a fait faillite.

Entrée dans le giron de Lufthansa en 2016, Brussels Airlines, elle, ne sera plus intégrée à Eurowings. Un plan de redressement sera annoncé au troisième trimestre concernant la compagnie belge.

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