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Louvre : la fréquentation a plongé de 70% en 2020

Le musée le plus visité du monde a très durement souffert de la pandémie. Et il n’est pas le seul à afficher d’aussi tristes performances.

Le Louvre et plusieurs grands musées parisiens ont subi de plein fouet les conséquences de la pandémie de Covid-19, enregistrant des baisses de fréquentation de plus de 70% en 2020. Fermé pendant six mois, privé de sa clientèle étrangère, le Louvre n’aura ainsi accueilli que 2,7 millions de visiteurs l’an dernier, un chiffre qui dégringole de 72% par rapport à 2019

Les pertes de recettes du Louvre s’élèvent à plus à 90 millions d’euros, alors que l’aide de l’Etat s’élevait à 46 millions d’euros. L’absence de touristes étrangers s’est aussi fait sentir au château de Versailles : environ 2 millions de visiteurs s’y sont pressés en 2020 (contre 8,2 millions en 2019), soit une fréquentation de baisse de 75% environ.

De même, l’Etablissement public regroupant le musée d’Orsay et celui de l’Orangerie a affiché une chute de 77% par rapport à 2019, année record pour ces deux musées. Le Centre Pompidou a vu l’affluence baisser dans ses murs de 72%, tout comme le musée de l’Armée. Un peu plus d’un million de visiteurs se sont rendus dans la douzaine de musées de la Ville de Paris (Petit Palais, Musée d’art moderne, Musée Guimet etc…), ce qui leur fait enregistrer une baisse de 54%. Le Grand Palais, avant sa fermeture pour travaux jusqu’en 2024, a accueilli moins de la moitié de visiteurs qu’en 2019.

Accentuer les actions de médiation

2020 a été marquée par la forte diversification de l’offre numérique des musées, qui a très bien marché lors du premier confinement, du Louvre à Versailles. Mais l’effet s’est sensiblement essoufflé au deuxième du fait de la multiplication des offres sur internet et d’une certaine lassitude à l’égard du virtuel.

Bien que pouvant s’adosser sur la sécurité que constituent les contributions de l’Etat, les grands musées publics diversifient leurs sources de financement, pour pallier l’appauvrissement de la billetterie, du mécénat et de l’organisation d’événements. Ils devraient accentuer les actions de médiation, notamment vers le public francilien, et opter pour moins de grandes expositions et une mise en valeur de leurs collections, souvent négligées.

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