Level : négociations dans « l’impasse » avec les PNC à Paris
L’arrivée de Level à Orly est proche. Mais avant de faire décoller ses avions, la direction devra réussir ses négociations avec les anciens employés d’Openskies.
Level, la filiale low cost long-courrier d’IAG (Iberia et British Airways), proposera des vols pour Montréal à compter du 2 juillet, Pointe-à-Pitre à partir du 3 juillet, Fort-de-France à partir du 3 septembre puis New York (Newark) à partir du 4 septembre au départ d’Orly.
Les vols Level au départ d’Orly seront intégralement assurés par les équipes de la compagnie française OpenSkies, la filiale de British Airways, qui desservait déjà New York depuis Orly. Mais pour l’instant, alors que Level doit débuter ses vols à Orly le 2 juillet prochain, les négociations pour un accord collectif avec les anciens salariés d’Openskies ont « débouché sur une impasse », selon le SNPNC de Level.
Abandon du code de l’aviation civile
La direction « qui semblait plutôt d’accord dans un premier temps, a opéré un virage complet en demandant une plus grande flexibilité », précise-t-il. La compagnie a notamment prévu l’application des « Flight Time Limitations », des règles européennes qui donnent une grande liberté aux compagnies dans la gestion et l’utilisation des PNC. Mais aussi l’abandon total des règles du code aviation civile. Ce qui pourrait entraîner par exemple la possibilité de déclenchement jusqu’à la veille du vol.
La direction refuse également la négociation annuelle obligatoire des salaires et a « décidé d’imposer de manière unilatérale la création d’une échelle de salaire au SMIC », indique ne SNPNC Level. Elle souhaite « également que les heures de nuit soient moins bien rémunérées (30% au lieu de 50% actuellement) ».
Level veut se développer vers l’Ouest
En ce qui concerne les nouvelles destinations, la direction « garde le silence mais laisse entendre un développement vers l’Ouest », indique le communiqué. Elle n’a pas tranché le nombre de PNC qu’il y aura à bord de l’A 330. Level Barcelone opère à huit PNC. En France, le SNPNC indique que « la direction étudie encore la possibilité d’opérer à sept PNC » avec la possibilité « de débarquer des passagers en cas de sous-effectif ».
« Level se fera avec ou sans nous », ajoute le syndicat. « Nous nous dirigeons vers le conflit. La négociation semble vouée à l’échec ! »
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