Les Seychelles, un archipel idéal pour les couples

Au mois de janvier, j’ai participé à un éductour de certification organisé par l’Office du tourisme (OT) des Seychelles et ses partenaires. Je souhaitais découvrir les Seychelles pour mieux comprendre le distinguo entre les différentes îles qui les composent. Appréciée de nos clients, la destination reste complexe, d’autant qu’elle offre bien plus que du balnéaire. Heureusement, les transferts en bateau et en avion sont rapides. Pendant une semaine, notre petit groupe de 10 agents de voyages a visité les trois îles principales : Mahé, Praslin et La Digue. C’est toujours trop court pour une destination aussi riche (115 îles, ndrl), qui se démarque par ses plages idylliques et ses paysages diversifiés. Cependant, l’éductour était très bien organisé : nous avons découvert le maximum, en un temps record, dans une bonne ambiance. Au niveau de la météo, nous avons connu des pluies diluviennes, mais courtes, et surtout la nuit. Il vaut mieux conseiller de partir à compter de mars.

PRÉVOIR DIX JOURS SUR PLACE AU MINIMUM

Pour une telle destination, il faut compter dix jours sur place au minimum. Après avoir atterri à Mahé, on peut rallier l’île de Praslin, et rester quatre nuits. Histoire de profiter des plages, bien sûr, mais aussi de visiter la Vallée de Mai, qui est une réserve naturelle peuplée de palmiers. C’est le seul endroit où s’épanouissent les célèbres cocos fesses. Ensuite, on peut rejoindre La Digue en bateau, et y rester deux nuits. Les plages sont désertes et paradisiaques, avec leurs célèbres rochers marron, leur sable blanc. Celle de l’Anse Source d’Argent est d’ailleurs connue dans le monde entier. Sur l’île, on se déplace uniquement à vélo ou en char à boeufs. Nous, nous sommes restés… une heure. Le temps d’effectuer le tour en minibus à titre exceptionnel, et de se jeter à l’eau, sur une plage. Ensuite, je conseillerai de retourner à Mahé, pour prendre un bateau qui se rend à Denis Island. Cette île possède une ferme autogérée ouverte au public. Nous avons dormi une nuit dans son unique hôtel, à la décoration extraordinaire. C’est un petit paradis, avec des fonds magnifiques pour les amateurs de plongée. Comme j’aime le tourisme urbain, je conclurai volontiers le voyage par Mahé, qui est assez animée. La plus grande île compte plusieurs attraits : la capitale Victoria et son jardin botanique, et la Mission Lodge, qui offre un point de vue unique. En conclusion, l’archipel ne présente qu’un seul point faible, la durée du vol (9 h 45, ndrl). L’absence de charters ? Pour moi, c’est une chance ! Il faut que le pays reste accessible en vols réguliers uniquement. Je ne suis pas très favorable au tourisme de masse. La destination est positionnée plutôt haut de gamme, et c’est tant mieux. De plus, même si les îles abritent de très beaux hôtels, comme le Lémuria, leurs pensions de famille représentent de jolies alternatives, très bien tenues. Maintenant que je les ai visitées, je les conseillerai les yeux fermés à des clients qui n’ont pas le budget pour un 5*. Mon coup de coeur va au Britannia. Cet hôtel de charme composé de 12 chambres est situé à Praslin. Nous n’avons pas eu le temps de déjeuner sur place, mais sa table est très renommée. Désormais, j’ai un diplôme Seychelles, qui est affiché derrière moi dans l’agence. C’est ma deuxième certification, puisque je suis déjà une spécialiste de la Polynésie. Je vais dorénavant mieux décrire les attraits des Seychelles. L’archipel est merveilleux pour les couples, notamment pour une lune de miel. En revanche, les offres famille restent rares.

« L’absence de vols charters ? Pour moi, c’est une chance ! […] Je ne suis pas très favorable au tourisme de masse. La destination est positionnée plutôt haut de gamme, et c’est tant mieux »

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