Les merveilles de la Cappadoce en Turquie

Un éductour en Turquie, en Cappadoce ? C’est suffisamment rare pour que je me sois laissée tenter par l’aventure, comme 150 autres participants. Et je n’ai pas eu à le regretter car le voyage de quatre jours organisé par Médiades, qui s’est déroulé en octobre dernier, était vraiment complet. Tout s’est parfaitement déroulé, le vol sur Onur Air (la compagnie maison du TO), comme les étapes. Un seul bémol : le village d’Urgup, où nous avons fait escale, qui manque franchement d’authenticité. Car au-delà, de la vallée de Gorem aux cheminées de feu en passant par les villages troglodytes, le spectacle est réellement incomparable. Toutes ces beautés rencontrées rappellent que le plus grand des artistes, c’est bien la Nature.

Protégée par l’Unesco, la Cappadoce est restée intacte et a échappé aux constructions de l’homme. Je suis une passionnée de photo, je me suis donc régalée durant la première journée de visites, ponctuée de nombreuses haltes dans ces paysages magiques. A chaque arrêt, il y avait quelque chose de nouveau à immortaliser. Bien sûr, les marchands de souvenirs gâchent parfois la pureté de ces sites, mais il est vrai que cela fait partie du jeu : tourisme et commerce sont malheureusement souvent indissociables ! Et parfois, cela a même du bon, à l’image de cette fabrique de tapis que nous avons visitée… Incroyable de voir autant de modèles, de couleurs et de savoir qu’un tapis en soie peut demander jusqu’à un an de travail. Imaginez plutôt : 160 noeuds sur 1 cm2 ! En revanche, notre halte dans un atelier de bijoux n’avait aucun intérêt… Cette première journée s’est achevée dans un restaurant troglodyte, avec un spectacle folklorique de qualité.

Des jeunes routards, des adultes, des anciens…

La Cappadoce convient à presque toutes les clientèles. Nous y avons croisé des jeunes routards, sacs sur le dos, des adultes et des groupes de troisième âge. Pour nos aînés, il faut toutefois apporter quelques aménagements aux programmes. Ainsi la visite de la ville souterraine de Kaymakli – étroite et profonde – n’est pas faite pour eux. Mais il existe d’autres sites plus faciles d’accès. Les nombreux trajets en bus peuvent aussi décourager les familles et les enfants. Ce n’est pas toujours précisé dans les brochures, mais le plateau anatolien est immense et les circuits dans la région comportent généralement de nombreux kilomètres, sur de petites routes. Nous avons passé par exemple huit heures dans le bus pour rejoindre Antalya. Long et fatigant ! Heureusement, Médiades avait prévu une halte à Konya, fief des derviches tourneurs. Une étape spirituelle qui nous a fait beaucoup de bien. Je garderai longtemps le souvenir du déjeuner, dans le caravansérail Horozluhan (du xve siècle), un lieu parfait pour notre périple.

Antalya, méditerranéenne et montagneuse

Notre troisième jour en Turquie nous a permis de découvrir plus profondément la région d’Antalya. Méditerranéenne et montagneuse, elle offre beaucoup d’atouts. Mais il faut aussi reconnaître qu’elle est en partie abîmée par le tourisme de masse. Nous avons en particulier visité quelques hôtels 3b bas de gamme que je n’ai pas vraiment apprécié. Le village de Belek et ses environs offre une alternative bien plus séduisante. C’est là que nous avons découvert les plus beaux établissements : des 5b de qualité, abordables pour toutes les clientèles, en particulier les familles. Bref, encore une étape que je n’ai pas manqué d’immortaliser sur la pellicule. Pourvu que les photos ne soient pas ratées !

J’ai apprécié l’accueil des Turcs, toujours souriants, même si beaucoup ne parlent pas le français.

Je n’ai pas aimé les hôtels 3 étoiles, plutôt bas de gamme, visités à Antalya.

J’ai adoré les paysages de Cappadoce, qui ont échappé

aux constructions des hommes.

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