Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Les futurs adhérents de l’APST passent leur grand oral

Chaque mois, trois permanents et un élu de l’APST se réunissent pour étudier les demandes d’adhésion à l’association et ren-contrer les candidats. L’Écho touristique a assisté à l’un de ses rendez-vous incontournables pour exercer dans le tourisme.

Le rendez-vous est pris pour le 5 juin dans les locaux parisiens de l’APST. C’est aujourd’hui que permanents et élu se réunissent pour accorder – ou non – la garantie financière de l’association aux candidats à la profession. Sans ce précieux sésame, ils ne pourront obtenir leur immatriculation chez Atout France. Louise et Simon* sont les premiers à se présenter. Devant eux, deux fondés de pouvoir : Julien Khelif, responsable analyse financière et Elisabeth Marcelli, responsable du service engagements, accompagné d’Emmanuel Toromanof, secrétaire général de l’APST et de Gérard La Rocca, qui officie aujourd’hui en qualité de rapporteur. Demain, c’est lui qui présentera les dossiers aux administrateurs pour la validation finale. Le projet que les deux candidats viennent défendre est simple : ils souhaitent proposer aux comités d’entreprise avec lesquels ils travaillent une offre de voyages à tarif préférentiel pour leurs salariés en plus des produits qu’ils ont déjà négocié avec les commerçants de proximité. « Pour les séjours, nous comptons passer des contrats avec plusieurs TO français. Pour les week-ends, nous les montrons nous-mêmes », précise le fondateur à Gérard La Rocca qui le questionne sur son modèle de production. Une fois les candidats partis, il glissera que « leur projet n’est pas risqué » pour l’association car « leur prévisionnel n’est pas très élevé ».

DOSSIERS PASSÉS AU CRIBLE

Le fondateur d’une agence en ligne spécialisée dans la distribution de chambres d’hôtels haut de gamme en Europe fait ensuite son entrée. Mathieu*, déjà très expérimenté dans ce domaine, veut désormais se mettre à son compte. « Je n’ai pas réussi à mettre en place mon projet de labellisation dans mon précédent emploi, ce que je compte faire avec ce nouveau site », explique-t-il. Le candidat a un objectif ambitieux : mettre en ligne un catalogue de 3 000 établissements d’exception sur le modèle des ventes privées et sur lesquels il sera commissionné à hauteur de 18 %. « Quelle est votre estimation des coûts marketing, le nombre de salariés, la politique de distribution, le capital de départ ? », Gérard La Rocca titille le candidat qui arrive avec un dossier peu précis. Mais qui est aussi peu risqué pour l’APST puisqu’il ne s’agit que d’hébergement sec et non de forfaits. Paul*, le troisième candidat, se démarque de ses prédécesseurs car il possède déjà la garantie financière d’un organisme bancaire mais souhaite en changer. À la tête d’une agence de tourisme d’affaires depuis plus de 30 ans, il veut donner un nouvel élan à son entreprise. « Le comportement d’achat des clients a évolué, le secteur est soumis à une concurrence déloyale de plus en plus forte, du coup nos marges baissent », explique-t-il. Paul veut se lancer dans les voyages thématiques haut de gamme pour le grand public et postule donc aujourd’hui à l’APST, qui lui offrira un meilleur suivi. « C’est un bon dossier car il veut changer d’activité alors qu’il dégage encore des bénéfices », remarque Emmanuel Toromanof. Le Bureau, réuni le lendemain, rendra sa décision immédiatement. Tous ont reçu un avis positif. En 2011, l’APST avait refusé l’adhésion de 37 candidats sur 355 demandes.

%%HORSTEXTE:1%%

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique