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L’édito de Dominique Gobert : on ne change pas une équipe qui gagne

Comme on dit dans les bons aéroplanes, « équipage, dernier virage ». Dimanche, nous allons commencer à envisager un nouveau (ou pas) gouvernement (ou pas). Et, pour le secteur, un responsable. Nouveau… ou pas !

Les crises ont souvent un aspect bénéfique et, malgré tout ce qu’il a subi, le marché du tourisme est subitement passé de « subalterne » à quasi prioritaire. A preuve, moi qui suis un vieux routard, sous les précédentes mandatures, les politiques qui souhaitaient (ou se bousculaient) pour participer à un gouvernement, acceptaient avec reconnaissance un vague secrétariat d’Etat au tourisme.

Avec souvent, on se souvient de Bécassine et de quelques autres Fred Zadig, une incompétence ahurissante. Si je me souviens bien, il y en a même un qui a investi dans le magazine pour enfants qui date des années 60, Pif le Chien.

Un vrai ministre, soit dit en passant, ne semble pas susciter l’intérêt des principaux candidats, il suffit de se référer à la dernière séance des « Primaires du Tourisme », organisées le mois dernier.

Dominique Gobert, éditorialiste

Lassalle, on comprend rien à ce qu’il tente d’exprimer. Mélenchon s’en fout. Les écolos rigolos restent englués dans leurs idéologies pas très durables. Les droitistes plus ou moins extrêmes semblent avoir d’autres priorités. De toute façon, tourisme et extrémisme, ça ne va pas ensemble.

Fermeture des frontières, refus d’accueillir ou défiance vis-à-vis des autres cultures, c’est pas dans leurs gènes.

D’autant que, et c’est une réalité, nous avons eu, durant ces quelques années de mandature, pendant ces années de crise et de péripéties – dont bon nombre de professionnels souffrent encore – de vrais responsables qui ont su « prendre soin » de leurs administrés (c’est un terme) professionnels du tourisme. Avec détermination et obstination.

La profession aurait pu disparaître.

A tel point d’ailleurs que Jean-Baptiste Lemoyne, frère Lemoyne comme je le nomme, me confiait durant ces Travel d’Or – mieux que les Oscars soit dit en passant (rien n’empêche de se faire plaisir) – avoir rencontré une véritable famille chez ces professionnels du tourisme.

Je crois bien qu’il a découvert – pas seulement lui d’ailleurs mais l’ensemble de son cabinet – un monde nouveau, qui fait des affaires et présente une image positive de notre pays.

Durant ces années, nous avons eu un véritable ministre, humain, attentif et compétent. Lui avoir confié la gestion des PME, laquelle regroupe quand même la majorité des agences de voyages et des voyagistes, c’était une très bonne idée.

Il serait dommage que cette très belle avancée soit réduite à néant.

Le job, faute de temps, des circonstances très particulières, n’est pas fini…

On ne change pas une équipe qui gagne !

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