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Le Snav favorable au projet de fédération

Jusqu’à présent opposé au principe de fédération des métiers du tourisme, Georges Colson souhaite désormais s’y associer, afin de ne pas en « être écarté ».

Les temps changent, le Snav aussi. Hier lors d’une conférence de presse, Georges Colson, son président, a fait un compte-rendu de son premier rendez-vous avec le nouveau secrétaire d’état au tourisme, Frédéric Lefèvre. Y ont été  abordés les chantiers prioritaires en cours comme le problème de la différence de TVA entre certains professionnels et leurs confrères européens, la directive européenne sur les voyages à forfait ou la taxation des éductours. « Devinant ses pensées », Frédéric Lefebvre a évoqué « la création d’un label ou d’une charte afin de montrer que passer par un agent de voyages est une garantie », rapporte Georges Colson. Le Snav travaille en effet justement depuis quelques semaines sur la mise en place d’une norme AFNOR applicable aux agences de voyages. Pourtant, entre les deux, de fédération des métiers du tourisme, il ne fut pas vraiment question. Ce qui n’empêche pas le patron du Snav de soutenir désormais l’idée, quand il y était opposé à son arrivée il y a cinq ans, alors que le Snav était menacé d’implosion. « C’est vrai que j’ai toujours milité pour l’union et que j’étais contre l’idée d’une fédération », reconnaît-il. Mais l’environnement juridique a changé, la loi de 2009 nos a fait perdre notre exclusivité. Elle met tout le monde à égalité. Mais elle est surtout le fruit d’une union de tous les acteurs du tourisme et a montré l’utilité d’élargir notre champ de réflexion ». Le sujet, déjà défloré par Jean-Pierre Mas lors de son discours de clôture de la convention AS Voyages la semaine dernière, fera encore parler de lui la semaine prochaine puisque le Ceto l’a inscrit à l’ordre du jour de son Assemblée générale le 15 décembre. Se raccrochant habilement aux wagons, le Snav pourrait maintenant incarner une certaine “force tranquille”, revendiquée par son président et trouver profit à « ne pas être écarté » de ce chantier. A lire aussi dans l’Echo Touristique paru ce vendredi.

 

 

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