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Le Mali, une Afrique authentique

Betty Le Gall Autret dirige l’agence Carlson Wagonlit Travel de Brest. Elle a découvert le Mali lors d’un éductour organisé par Chemins de Sable et son réceptif Ethnika Mali.

Il existe des destinations qui, plus que d’autres, titillent l’imaginaire, sont évocatrices de beaux voyages. Le Mali est de celles là. Tombouctou, le fleuve Niger, le pays Dogon… Rien qu’à ces noms, on est déjà partis… Je ne connaissais de l’Afrique que le Maghreb et la zone australe. L’invitation de Chemins de Sable et de son réceptif Ethnika Mali, en partenariat avec l’office malien du tourisme, m’a donc comblée. Et a confirmé tout le bien que je pensais de ce pays d’Afrique noire, qui n’a rien à voir avec le Sénégal.

Le Mali est une destination émergente, avec tous les avantages et les inconvénients. Côté atouts, il y a d’abord l’accès aérien facile, cinq heures de vol entre Paris et Bamako, pas de décalage horaire et la desserte d’Air France, avec qui nous avons voyagé. Cette proximité se retrouve dans l’ambiance sur place. L’accueil est très spontané, chaleureux. Les Maliens parlent le français et ont avec les touristes, peu nombreux, des rapports très naturels. Ce qui m’a frappée aussi, c’est la variété des paysages de ce pays, doté d’un patrimoine exceptionnel. Tombouctou où nous n’avons pas eu le temps d’aller, mais aussi Djenné avec sa splendide mosquée en banco (sorte de pisé), son marché si coloré, Mopti, la Venise noire, ou encore Ségou, l’ancienne capitale, sont des villes qui méritent qu’on s’y attardent.

Nous avions toutefois peu de temps et le clou de notre voyage fut une escapade en pays Dogon, au départ de Mopti. Tout se mérite au Mali, il faut prévenir les clients ! Le réseau routier est bon mais les distances sont longues et les étapes fatigantes. Pour rejoindre les Dogons, une des ethnies maliennes qui vit en quasi-autarcie et selon des rites encore très vivaces, le long de la falaise de Bandiagara, il faut emprunter une vilaine piste caillouteuse. Nous avions de bons 4×4 et des chauffeurs émérites, mais gare aux dos ou nuques fragiles !

La découverte vaut cependant ce sacrifice au confort. Les villages dogons, avec leurs drôles de maisons à chapeau pointu, sont une vraie curiosité, tout comme la danse des masques à laquelle nous avons assisté en spectateurs privilégiés. L’idéal est d’opter pour une randonnée, avec un hébergement dans les quelques campements disséminés au pied de la falaise. C’est un peu rudimentaire, mais authentique.

Des hôtels de qualité et pleins de charme

Côté hébergement, j’ai été agréablement surprise. Tout au long de notre périple, nous avons séjourné dans de bons établissements 3 et 4 étoiles. A Bamako, l’hôtel de l’Amitié, sous enseigne Sofitel, est aux standards internationaux. Dans un autre style, le Djenné cultive l’esprit des maison d’hôtes, avec des chambres à la décoration très originale. L’hôtel Kanaga à Mopti, au bord du fleuve Niger, a aussi beaucoup de charme, tout comme le Angenele qui a su tiré parti de la richesse de l’artisanat local.

Mon coup de coeur va néanmoins au village de Terya Bugu, créé par un missionnaire français en pleine brousse, à proximité de Ségou. Une oasis de calme, avec plus de 200 000 arbres plantés au bord du fleuve Bani ; une communauté avec une ferme, des vergers, une école, et surtout un hôtel, un restaurant, un centre de séminaire, des activités de découvertes écologiques et culturelles. Idéal pour des groupes qui veulent approcher le Mali différemment, dans le respect d’un tourisme éthique et durable. C’est aussi notre devoir d’agent de voyages…

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