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Le Kerala, plus nature que culture

Marielle Geoffroy est forfaitiste sur le plateau de réservation de Kuoni. Elle a découvert le Kerala au cours d’un éductour en février dernier.

J’ai effectué un premier voyage en Inde il y a cinq ans, lors de vacances au Rajasthan. J’ai été ravie de découvrir cette fois-ci l’Inde du Sud, grâce à un éductour organisé par Sri Lankan Airlines, la chaîne hôtelière TAJ et l’Office du tourisme de l’Inde. La compagnie aérienne est ponctuelle et fournit un bon service. Elle constitue une bonne alternative pour rejoindre l’Inde du Sud via Colombo, sachant que quelle que soit le transporteur utilisé, on n’échappe pas à un long transit à l’aller, ce qui équivaut à passer une nuit blanche !

Je m’attendais à trouver avant tout une forte dimension nature au Kerala. Et ce fut le cas. Par rapport à l’Inde du Nord, dont les paysages sont secs et l’habitat dispersé, la région est particulièrement verdoyante, avec beaucoup de forêts de cocotiers près de la côte, et des plantations de thé et d’hévéas dans la montagne. Toutefois, la densité de population et de circulation y est telle qu’on a presque toujours l’impression d’être en ville !

J’avais aussi gardé le souvenir de beaucoup de couleurs au Rajasthan. Elles sont ici moins éclatantes, même si les saris des indiennes du Sud restent très colorés. J’attendais tout particulièrement d’effectuer une croisière sur les backwaters, ces canaux situés un peu en arrière de la côte du Kerala dont j’avais beaucoup entendu parler. Notre incursion a été beaucoup trop rapide mais j’ai senti une véritable sérénité dans les villages. On y croise des paysans qui lavent avec respect leurs animaux ou des pirogues chargées qui naviguent au ras de l’eau, ce qui suppose un effort impressionnant pour les déplacer. Je recommanderai vivement à mes clients de passer une nuit à bord d’un house boat.

L’intérêt culturel de Cochin se limite à sa synagogue, dont nous n’avons vu que la façade, et à l’église Saint Francis où fut enterré Vasco de Gama. En revanche, la ferveur des Indiens dans les temples ou dans les processions de rues m’a beaucoup impressionnée. Nous avons assisté à plusieurs spectacles et j’ai particulièrement aimé les performances de deux jeunes danseuses indiennes. Côté cuisine, j’ai apprécié les saveurs et les épices de la cuisine locale, et j’en ai profité pour glaner quelques recettes ! Par exemple, j’ai appris comment les Indiens utilisent la cardamome, dans leur thé ou dans leurs desserts lactés au vermicelle. En revanche, mieux vaut se méfier des piments, qui ont donné des sensations fortes à quelques participants et anesthésient la langue… et du même coup toute sensation de goût.

Le charme d’une ancienne maison coloniale

Au Kerala, il est rare de trouver de très belles plages de sable au pied des hôtels et la mer peut être agitée. On peut cependant se prélasser sur des transats, d’autant que les établissements qui bordent l’Océan, comme le Travancore Heritage à Kovalam, sont très agréables pour terminer un circuit. Parmi les hôtels Taj que nous avons visités, j’ai apprécié la végétation du Thekkady dans la montagne, la superbe situation du Malabar en bord de mer face au vieux Cochin, la décoration moderne du Green Cove à Kovalam et la superbe situation du Taj de Kumaracom, à l’entrée des backwaters. De surcroît, ce dernier a le charme d’une ancienne maison coloniale.

Au-delà des établissements de la chaîne, j’ai apprécié le Brunton Boatyard de Cochin. Sans oublier le séduisant Spice Village à Thekkady, avec ses paillotes disséminées dans des jardins. Au global, j’ai néanmoins trouvé que l’hôtellerie du Sud avait moins de charme et de decorum que les anciens palais du Rajasthan. Un dernier conseil : il faut être attentif aux écarts de qualité.

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